vendredi 28 février 2014

Le pape François victime d'une "légère fièvre"

Le pape François a annulé en raison d'une "légère indisposition" une visite qu'il devait effectuer dans la soirée au Séminaire romain, a annoncé aujourd'hui le porte-parole du Vatican. C'est la première fois depuis son élection il y a près d'un an que le chef de l'Eglise catholique annule un rendez-vous public.

Le pape, âgé de 77 ans, souffre d'une légère fièvre et son médecin lui a conseillé de se reposer, a précisé le père Federico Lombardi. Hier, le Saint-Siège a annoncé que le pape, les cardinaux, les évêques et autres religieux passeraient pour la première fois la retraite du Carême hors du Vatican.

La retraite aura lieu du 9 au 14 mars à Ariccia, dans les monts Albains, à 25 km au sud-est du Vatican. Pendant cette période, les audiences publiques et privées du souverain pontife seront suspendues


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/28/97001-20140228FILWWW00306-le-pape-francois-victime-d-une-legere-fievre.php

Jean-Claude Gaudin

jeudi 27 février 2014

François: la retraite du carême hors du Vatican

Le pape François, les cardinaux, les évêques et autres membres du Vatican passeront pour la première fois cette année la retraite du Carême hors du Vatican, a annoncé le Saint-Siège aujourd'hui.

La retraite aura lieu à Ariccia, dans les collines d'Alban, à quelque 25 km du Vatican, du 9 au 14 mars. Pendant cette période, les audiences publiques et privées du souverain pontife seront suspendues.

Pour les chrétiens, le Carême est une période de prière, de pénitence, de partage et d'approfondissement spirituel.
La démarche du pape s'inscrit dans la tradition de l'ordre des jésuites dont il est issu et confirme la sobriété dont il fait preuve depuis le début de son pontificat.

Le pape François a notamment refusé d'emménager dans ses appartements de fonction et s'est installé dans une chambre de la résidence Sainte Marthe au Vatican. Il se déplace par ailleurs en Ford Focus au lieu de la traditionnelle limousine.



http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/27/97001-20140227FILWWW00315-francois-la-retraite-du-careme-hors-du-vatican.php

"Les secrets de la cathédrale" le feuilleton

mercredi 26 février 2014

Benoît XVI n'a pas été forcé à la renonciation

L'ancien pape Benoît XVI, dont les déclarations publiques sont très rares depuis qu'il a renoncé à sa charge en février 2013, a jugé "absurde" l'idée qu'il ait été forcé d'agir ainsi, dans un texte publié aujourd'hui.

À l'occasion du premier anniversaire de la renonciation de Benoît XVI, le journal italien Libero a publié un long article qui se faisait l'écho d'allégations selon lesquelles une série de scandales a obligé le pape à quitter ses fonctions et accomplir ainsi un acte sans précédent depuis 600 ans. Or, la renonciation d'un pape ne peut être acceptée par l'Eglise que si la décision de l'évêque de Rome a été prise en toute liberté et sans pression extérieure.

"Il n'y a absolument aucun doute quant à la validité de ma renonciation au ministère pétrinien", dit Benoît XVI, qui porte désormais le titre de pape émérite, dans un courrier au site Vatican Insider. "La seule condition à la validité de ma renonciation, c'est l'entière liberté de ma décision", ajoute-t-il. "Les spéculations au sujet de sa validité sont absurdes."

Benoît XVI avait annoncé sa renonciation peu après le procès au Vatican de son majordome, Paolo Gabriele, arrêté en 2012 pour avoir transmis à la presse des documents attestant de cas de corruption au sein de la Curie et d'irrégularité dans les finances du Saint-Siège. L'homme de confiance de Benoît XVI, l'archevêque allemand Georg Gänswein, a déclaré à Reuters au début du mois que l'ancien pape considérait que son principal rôle était désormais d'aider par la prière son successeur, le pape François


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/26/97001-20140226FILWWW00172-benoit-xvi-n-a-pas-ete-force-a-la-renonciation.php

samedi 22 février 2014

Vatican : Benoît XVI présent à Saint-Pierre pour le consistoire

Le pape émérite Benoît XVI était samedi matin au premier rang, vêtu de blanc, parmi les cardinaux dans la basilique Saint-Pierre, et a été salué par François qui s'apprêtait à faire cardinaux 19 prélats de l'Eglise.

Il s'agit de la première participation de Benoit XVI à une cérémonie officielle et publique conduite par son successeur, le pape François, depuis son renoncement il y a un an.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/22/97001-20140222FILWWW00056-vatican-benoit-xvi-present-a-saint-pierre-pour-le-consistoire.php

vendredi 21 février 2014

Famille: André Vingt-Trois, président du synode

Le pape François a nommé aujourd'hui le cardinal-archevêque de Paris, André Vingt-Trois, comme l'un des trois présidents du prochain synode extraordinaire sur la famille, qui se tiendra en octobre prochain, a annoncé le porte-parole du Saint-Siège.

Mgr Vingt-Trois, quand il était président de la Conférence des évêques de France, a joué un rôle important dans la mobilisation, à partir de l'été 2012, d'un grand nombre de catholiques français contre le projet de loi sur l'ouverture du mariage et de l'adoption plénière aux couples de même sexe, projet devenu loi de la République française l'an dernier.

Le positionnement de Mgr Vingt-Trois et d'autres évêques français de premier plan sur la famille traditionnelle, qui avaient cherché à rallier des gens d'horizons divers au nom d'arguments anthropologiques et pas seulement religieux, avait été très apprécié par le Saint-Siège et par le pape Benoît XVI.

Limiter l'exclusion de certains catholiques

L'archevêque de Paris, membre du Conseil pontifical pour la famille, a beaucoup travaillé sur ces questions. Un temps président de la Commission épiscopale pour la famille, il a publié de nombreux ouvrages sur ce thème.

Les deux autres présidents du synode d'octobre prochain seront l'archevêque de Manille, Luis Antonio Tagle, et celui d'Aparecida (Brésil) Raymundo Damasceno Assis.

Le synode doit se pencher sur les réponses à apporter aux évolutions de la famille moderne: il s'agira de faire en sorte, tout en respectant la doctrine, que des catégories entières de catholiques qui vivent en dehors des normes de l'Eglise (cohabitation, divorce, homosexualité, notamment) se sentent moins exclues qu'aujourd'hui.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/21/97001-20140221FILWWW00236-famille-andre-vingt-trois-president-du-synode.php

jeudi 20 février 2014

Pape François: la famille est "dépréciée

Aujourd'hui, le pape François a appelé les cardinaux réunis en consistoire à faire redécouvrir aux fidèles les valeurs de la famille, selon lui "dépréciée", "maltraitée" et qui reste la "cellule fondamentale de la société humaine". "Etre une famille aujourd'hui (...) est indispensable pour l'avenir de l'humanité", a-t-il encore dit.

Ce consistoire est le premier grand sommet de l'Eglise catholique depuis le Conclave qui a élu François le 13 mars 2013 en remplacement de Benoît XVI.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/20/97001-20140220FILWWW00136-pape-francois-la-famille-est-depreciee.php

mardi 18 février 2014

Le pape François invité au mondial de foot

La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a indiqué aujourd'hui qu'elle invitera le pape François, un passionné de football, à la Coupe du monde débutant au Brésil en juin, lors de la rencontre qu'elle aura avec lui vendredi au Vatican. "Je vais l'inviter au Mondial", a déclaré la présidente brésilienne en annonçant qu'elle participera vendredi au consistoire qui désignera les nouveaux cardinaux parmi lesquels figure le Brésilien Orani Tempesta, actuel archevêque de Rio de Janeiro.

La chef de l'Etat a souligné que le pape est supporteur du club argentin San Lorenzo: "Il doit supporter son équipe et moi la mienne", a dit la présidente. Le Brésil et l'Argentine sont des éternels rivaux en football. Avant de communiquer son intention d'inviter le pape au Mondial (du 12 juin au 13 juillet), Dilma Rousseff a fait son éloge. "Il a un engagement envers les pauvres. Je le respecte beaucoup pour cela et aussi parce que c'est un pape latino-américain, argentin".

Le pape François, ancien archevêque de Buenos Aires, est supporteur depuis l'enfance du San Lorenzo de Almagro - champion du tournoi d'ouverture 2013 - et il a souvent rappelé qu'il se rendait avec son père au fameux stade du Gasometro pour assister aux matchs. Dans le stade mythique du Maracana de Rio où se jouera la finale du Mondial, l'équipe du souverain pontife a perdu la semaine dernière 2-0 contre le club Botagogo de Rio, dans le cadre de la seconde phase de la Coupe Libertadores.

Au cours d'une visite antérieure au Vatican, juste après la nomination de François, Dilma Rousseff avait plaisanté en disant l'Argentine pouvait bien avoir un pape "mais Dieu est Brésilien", une plaisanterie populaire en allusion aux richesses naturelles du pays.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/18/97001-20140218FILWWW00392-le-pape-francois-invite-au-mondial-de-foot.php

Pour son nouveau passeport le pape François a choisi de rester argentin - 18/02

dimanche 16 février 2014

vendredi 14 février 2014

20.000 fiancés pour la Saint-Valentin avec le pape place Saint-Pierre

Ils ont été invités par le pape pour célébrer l'engagement dans le mariage...
Vingt mille fiancés ont commencé à se rassembler ce vendredi matin place Saint-Pierre sous un beau soleil, à l'invitation du pape qui les a convoqués pour célébrer leur engagement dans le mariage à l'occasion de la Saint-Valentin.
Le Conseil pontifical de la famille, qui avait proposé cette initiative inédite au pape, intitulée «la joie du oui pour toujours», a été surpris lui-même par la participation: plus de 20.000 fiancés de 25 pays - même s'ils proviennent en majorité d'Italie - un jour de semaine. Quelque 150 couples sont venus de France.
A l'issue d'une messe et de témoignages, le pape devait les rejoindre et s'adresser à eux. Les inscrits sont des couples qui suivent une préparation au mariage catholique. Chacun des couples a reçu un petite coussinet blanc en soie sur lequel étaient imprimées les armoiries du Vatican et la signature de François.

«Jeunes à contre-courant»

Interrogés dans la foule, par un temps radieux, une partie des couples affirmaient vivre déjà ensemble et être encouragés par le message de François à contracter l'engagement du mariage. D'autres étaient venus par hasard.
Cette célébration par le Vatican de la fête des amoureux, une fête laïque même si elle se réfère à une évêque et martyr du IIIe siècle, a été largement commentée, y compris au Vatican.
«Le succès de l'initiative démontre qu'il a des jeunes à contre-courant qui désirent que leur amour dure pour toujours, même si le monde contemporain ne croit pas que les liens durent», s'est félicité le président du Conseil pontifical, l'Italien Vincenzo Paglia.

Accent sur le couple et la famille traditionnels

Le rassemblement est dans le droit fil du message lancé à deux millions de catholiques par François à la fin des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) à Rio en juillet: «il y a ceux qui disent que le mariage est démodé. (...) Qu'il ne vaut pas la peine de s'engager pour toute la vie. Moi je vous demande d'être révolutionnaires, d'aller à contre-courant: oui, de vous révolter contre cette culture du provisoire!»
Opposé au mariage gay, le pape argentin met l'accent sur le couple et la famille traditionnels, fondements selon lui de la promotion de l'homme et de la stabilité sociale. Il y consacrera un consistoire et deux synodes en l'espace d'un peu plus d'un an.
Dans l'Antiquité, les Romains célébraient avec faste les Lupercales, dans une grande fête païenne dédiée à l'amour et à la fécondité. Pour contrecarrer cette célébration, parfois débauchée, le pape Gélase Ier, en 495, décida de marquer plus solennellement saint Valentin. Une confusion entre différentes légendes du Moyen Age a ensuite fait de Valentin le patron des amoureux.
http://www.20minutes.fr/monde/1299254-20140214-20000-fiances-saint-valentin-pape-place-saint-pierre

mercredi 12 février 2014

François contre le "papotage" après la messe

Le pape François a invité aujourd'hui les catholiques à ne pas "papoter" après la messe du dimanche, conseillant à ceux qui ne viennent pas y chercher "la miséricorde de Dieu" de s'abstenir d'y aller.

Au cours de l'audience générale hebdomadaire sur la place Saint-Pierre, le pape, concret comme toujours, a improvisé dans sa catéchèse sur "le grand nombre de difficultés sociales" et les intempéries qui "ont causé des dégâts dans des quartiers entiers de Rome" : "quand je vais à la messe, comment je vis cela?", a-t-il demandé aux milliers de fidèles, critiquant une attitude "indifférente" de certains catholiques envers les malheurs des autres.  "Peut-être suis-je occupé à papoter : 'tu as vu comment elle est habillée celle-là! Comment il est vêtu celui-là!' Parfois on fait cela après la messe, et on ne doit pas le faire", a-t-il tranché. La messe, avec en son centre le sacrement de l'eucharistie, est-elle "seulement un moment de fête, une tradition bien solide, une occasion de se retrouver et de se sentir bien, ou est-ce quelque chose de plus?", a encore demandé le pape. Celui qui va à la messe, a-t-il poursuivi, ne doit pas y aller "parce qu'il se croit ou veut apparaître meilleur que les autres, mais parce qu'il reconnaît qu'il a toujours besoin d'être accueilli et régénéré par la miséricorde de Dieu".

"Si l'un de nous ne pense pas avoir besoin de la miséricorde de Dieu, s'il ne se considère pas comme un pécheur, mieux vaut qu'il n'aille pas à la messe", s'est-il exclamé.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/12/97001-20140212FILWWW00338-francois-contre-le-papotage-apres-la-messe.php

Cardinal Paul Poupard

mardi 11 février 2014

Vatican: la renonciation de Benoît XVI, une décision audacieuse et bien gérée

Cité du Vatican - L’annonce historique par Benoît XVI de sa démission, il y a un an, est saluée aujourd'hui comme une césure ayant débouché sur un renouveau de l'Eglise engagé par le pape François, beaucoup d’observateurs réévaluant le pontificat du pape allemand.
«Cela a été un grand acte de gouvernement qui a eu une incidence sur la vie de l'Eglise», a souligné le père jésuite Federico Lombardi, porte-parole de Benoît XVI, puis de François, sur Radio Vatican.
Désormais, un autre pape, s'il voit qu'il n'a plus les forces pour faire face aux défis d'une Eglise d'1,2 milliard de baptisés, pourrait démissionner. Cela pourrait concerner un jour François ou un de ses successeurs, même si cela devrait rester exceptionnel, relèvent les vaticanistes.
Aucune cérémonie n'était annoncée mardi dans le plus petit Etat du monde, une discrétion voulue sans doute par le vieux pape allemand. Son successeur a toutefois tweeté un message en forme d'hommage: «je vous invite à prier ensemble avec moi pour Sa Sainteté Benoît XVI, un homme de grand courage et d’humilité».
Beaucoup de commentateurs saluaient mardi l'acte de «sagesse» et de «grandeur» de Joseph Ratzinger, à l'issue d'un pontificat impopulaire et tourmenté de huit ans, marqué par des scandales dans l'Eglise, des erreurs de communication de lui-même et de la Curie.
Aucune cérémonie

«Le vrai visage de Benoît XVI a été découvert après cet acte: l'affection, la douceur» notamment, a estimé Radio Vatican.
Le pape émérite de 86 ans vit retiré dans l'ancien monastère «Mater Ecclesiae» sur la colline du Vatican. Il lit, prie, écrit, reçoit, selon son ancien porte-parole.
«Curieusement, il n'a jamais été aussi présent sur la scène que depuis qu'il l'a quittée. L'image fausse du Panzerkardinal s'est effacée en un an», a commenté pour l'AFP le cardinal français Paul Poupard, en soulignant aussi que «tous» à la Curie «sont maintenant rassurés» sur la présence simultanée de deux papes.
«En un an, on est passé au Vatican de la stupeur et d'un brin de réprobation, à l'approbation sur fond de gravité», ajoute ce fin observateur de la Curie.
Le vaticaniste Marco Tosatti estime que «le travail obscur, ingrat et certainement peu valorisé (de Benoît XVI) de nettoyage interne de l'Eglise, de ses membres faibles et peu capables, a permis à l'Eglise de se présenter au monde sous un aspect nouveau».
Benoît a lutté fermement contre la pédophilie, le carriérisme, l'incohérence, la double morale, déblayant le terrain pour le pape François et sa «révolution de la tendresse», selon M. Tosatti.
Le pontificat de Ratzinger, observe Tosatti, interrogé par le site Il Sismografo, a permis «de donner naissance à un vrai après-Wojtyla» incarné par le règne de François.
Le «géant» polonais a marqué par sa forte stature l'Eglise pendant 27 ans, mais il a achevé son pontificat en laissant une Eglise entachée par de multiples scandales, notamment la pédophilie.
Dans un livre qui vient de paraître en France, «L'Homme qui ne voulait pas être pape» (Albin Michel), l'expert du Vatican Nicolas Diat dresse un portrait de Benoît XVI comme un homme humble et exigeant, trahi par son entourage, notamment avec le scandale des fuites «Vatileaks». «S'il est un pape qui a dû affronter la médiocrité, la bassesse vertigineuse et les petites rancunes à l'intérieur et à l'extérieur de l'Eglise, c'est sans conteste Benoît XVI».
Nicolas Diat montre que certains cardinaux n'avaient pas bien accepté son pontificat, qui selon eux ne devait être que de transition, et que d'autres manoeuvraient et intriguaient pour se positionner pour la succession.
Le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d'Etat, dont ce livre montre bien qu'il était pour Benoît XVI l'ami des moments difficiles, était l'homme à abattre pour beaucoup dans la Curie. En raison de ses erreurs de jugement et de son incompétence diplomatique.
Bertone a confié mardi au quotidien Il Giornale: «Benoît XVI avait pris sa décision depuis un certain temps. Il m'en avait parlé à la mi-2012. Il sentait le poids de l'âge et surtout que, pour gouverner la barque de Pierre, et faire front aux défis de l'Eglise de notre temps, il fallait la vigueur du corps et de l'esprit».

http://www.20minutes.fr/monde/1295986-20140211-vatican-renonciation-benoit-xvi-decision-audacieuse-bien-geree

lundi 10 février 2014

Il passe de la soutane au short de rugby

Il est véritablement le symbole d’une Église moderne qui vit avec son temps et sait s’ouvrir sur les autres. Arrivé à la paroisse de Châlons-centre en septembre 2011 en tant que diacre, Don Jean-Baptiste a été ordonné prêtre en juin 2012, après sept ans d’études théologiques au séminaire de Candé-sur-Beuvron, près de Blois.
En charge de la pastorale des jeunes, qu’ils soient collégiens ou lycéens, ce prêtre pas comme les autres, officiant sur cinq églises, vit à 100 à l’heure et ne joue pas la carte de la langue de bois. Cash Don Jean-Baptiste, à la scène comme à la ville, à l’église comme sur le terrain de rugby du Coc où il s’entraîne chaque jeudi avec l’équipe loisirs.
« Oui, je retire ma soutane comme d’autres leur costume ou leur bleu de travail. Et quand les rugbymen se retrouvent à poil sous la douche, nul ne se pose de question sur la religion, la politique, les classes sociales. » L’homme avant tout. Le respect d’autrui, l’indifférence aux différences. Ce natif de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) a besoin de se dépenser, faire du sport, sorte de bel équilibre entre la tête, le corps et l’esprit.
Don Jean-Baptiste donne un sacré coup de jeune à l’image du religieux dans notre diocèse. « J’ai toujours eu besoin de faire du sport, notamment de montagne. J’adore le ski et me suis mis au snow il y a quelques années », insiste celui qui se définit comme vif et nerveux. Des qualités indéniables au rugby où Don Jean-Baptiste se familiarise avec les techniques.

Un parcours atypique

La conversation au presbytère se poursuit toujours avec autant de détente, de sympathie et de bonne humeur quand la question du choix de la prêtrise arrive sur le tapis. Pas de bla-bla non plus quand il évoque son parcours personnel et spirituel. « Aucun ado n’a envie d’être prêtre. C’était mon cas. La surdimension sexuelle ou, plus exactement, l’abstinence taraude la société. » Le bac en poche, c’est vers un métier manuel que Don Jean-Baptiste se destinait. « J’aurais aimé devenir menuisier puis, en définitive, je suis allé en fac de droit, une première puis une deuxième année. » Et de poursuivre avec simplicité et naturel : « Là, j’ai merdé. » Côté cœur, l’étudiant tombe amoureux d’une fille, une belle histoire classique peut démarrer quand un gros doute s’est alors installé. « J’ai vraiment eu peur de l’engagement et le Bon Dieu est revenu toquer à ma porte. Là, j’ai trouvé cet amour plus grand et plus fort que tout autre attrait. »
Ainsi va la vie d’un jeune religieux tonique qui, chaque jeudi, finit sa messe ou ses rendez-vous en soutane avant de rejoindre le stade des Frères-Lauvaux pour changer de tenue et mettre short, t-shirt et baskets. Don Jean-Baptiste ne se prend pas la tête et se compare encore moins à Chabal.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/il-passe-de-la-soutane-au-short-de-rugby-ia0b0n297397

Pape François : "Laissons le Seigneur écrire l'histoire"

samedi 8 février 2014

Le Pape pourrait aller au Sri Lanka

Le pape François a indiqué aujourd'hui qu'il espérait pouvoir répondre à une invitation de se rendre au Sri Lanka à l'occasion d'un voyage qu'il pourrait accomplir en Asie, sa première dans cette partie du monde depuis son élection à la tête de l'Eglise catholique.

Le souverain pontife a fait cette déclaration lors d'une rencontre avec un groupe de pèlerins sri-lankais à l'initiative du cardinal Malcolm Ranjith, archevêque de Colombo. "Je remercie le cardinal Ranjith pour son invitation à visiter le Sri Lanka. Je suis ravi de cette invitation et je pense que Dieu nous en donnera la possibilité", a dit François.

Environ six pour cent de la population est catholique dans ce pays touché par une guerre civile de 26 années qui s'est achevée en 2009. Le Vatican considère que l'Asie est désormais l'une des régions du monde propices à l'expansion du catholicisme.

Le pape François avait indiqué qu'il envisageait de se rendre cet été en Corée du Sud dans le cadre de sa première visite sur le continent asiatique. Les détails de ce déplacement demeurent pour l'instant inconnus.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/08/97001-20140208FILWWW00165-le-pape-pourrait-aller-au-sri-lanka.php

mercredi 5 février 2014

Le Vatican et la famille : les fidèles veulent une Eglise plus ouverte

Le résultat en a surpris plus d'un au Vatican. Le bilan de la grande consultation lancée en novembre par le Saint-Siège démontre que nombre de fidèles sont très critiques ou éloignés des enseignements de l'Eglise. Ledit «questionnaire sur les familles» revient ainsi comme un boomerang embarrassant au pape François
Les réponses, sans tabou, doivent permettre de préparer le prochain Synode, l'assemblée extraordinaire d’octobre 2014 sur la famille. Auparavant, cette synthèse était le fait des seuls évêques, avant que le Vatican ne décide de demander leur avis au plus grand nombre. Une initiative signe d'un début d'ouverture.

Bénédiction des couples homosexuels

Enfants nés hors mariage, contraception, concubinage, divorcés remariés, unions homosexuelles... Le questionnaire de 38 questions a suscité un énorme intérêt dans les communautés chrétiennes des pays développés mais pourrait obtenir un accueil plus mitigé dans les pays du Sud, notamment en Afrique, où ces sujets sont souvent tabou.

Certains résultats de l'
ont déjà été communiqués. En Suisse par exemple, 90% des catholiques engagés «attendent que l'Eglise reconnaisse et bénisse les divorcés remariés» et 60% «soutiennent le vœu de reconnaissance et de bénédiction par l'Eglise des couples homosexuels». Les sondés se montrent en revanche attachés au mariage religieux et à l' chrétienne.

En Allemagne, la cohabitation avant-mariage par exemple «est quasi universelle», les jeunes catholiques jugeant même «irresponsable» de s'engager dans le mariage sans avoir éprouvé la solidité de leur lien.

Des prises de décisions en 2015

Sur la sexualité, «un nombre important de catholiques pensent que l'Eglise devrait leur donner quelques repères et les laisser à leur conscience. Ils estiment que le désir ou non de naissance devrait concerner le couple dans sa relation avec Dieu, sans que l'Eglise ne cherche à légiférer», affirme le vice-
de la Conférence épiscopale française, Mgr Pierre-Marie Carré, dans La Croix.

Outre le prochain Synode, un suivant sera consacré en 2015 à ces mêmes questions avec cette fois des prises de décisions quant aux positions de l'Eglise. Mais pas de révolution en vue pour l'instant: le pape François, s'il a affirmé la nécessité d'accueillir avec bienveillance dans l'Eglise ceux qui «ne sont pas en règle»,
reste doctrinalement plutôt conservateur malgré des méthodes et un comportement face aux fidèle très moderne.

Audience générale du 5 février 2014

mardi 4 février 2014

Vatican: le pape ouvre les archives du pontificat de Pie XVII - 04/02

François adresse son message de Carême

Le pape François a prôné aujourd'hui un juste partage des richesses et à un accès égal à l'éducation et à la santé à l'occasion de son premier message de Carême en tant que chef de l'Eglise catholique. Le souverain pontife a également appelé les catholiques à venir en aide à ceux qui souffrent de la misère morale, "esclaves" de l'alcool, de la drogue, des jeux d'argent et de la pornographie.

Durant le Carême, qui débutera le mercredi des Cendres, le 5 mars, les chrétiens sont appelés à faire acte de privation et à aider les moins fortunés. "Nous, les chrétiens, sommes appelés à regarder la misère de nos frères, à la toucher, à la prendre sur nous et à oeuvrer concrètement pour la soulager", a dit le Saint-Père. Il a de nouveau appelé les plus fortunés à partager leur richesse, à ne pas être aveugles aux besoins des autres. "Lorsque le pouvoir, le luxe et l'argent deviennent des idoles, ils prennent le pas sur l'exigence d'une distribution équitable des richesses. C'est pourquoi il est nécessaire que les consciences se convertissent à la justice, à l'égalité, à la sobriété et au partage."

François a également souligné que la pauvreté matérielle et la pauvreté morale étaient souvent liées. "Combien de personnes ont perdu le sens de la vie, sans perspective pour l'avenir et ont perdu toute espérance. Et combien de personnes sont obligées de vivre dans cette misère à cause de conditions sociales injustes, du manque de travail, de l'absence d'égalité dans les droits à l'éducation et à la santé", a-t-il lancé. Il a défini la pauvreté morale comme la dépendance au vice et au péché, notamment à l'alcool, aux drogues, aux jeux d'argent et à la pornographie. "Dans ces cas, la misère morale peut bien s'appeler début de suicide", a-t-il déploré.

A l'occasion de son premier message de Carême, le pape a rappelé que cette période était "un temps propice pour se dépouiller" et a condamné les démarches illusoires. "N'oublions pas que la vraie pauvreté fait mal : un dépouillement sans cette dimension pénitentielle ne vaudrait pas grand chose. Je me méfie de l'aumône qui ne coûte rien et qui ne fait pas mal."


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/04/97001-20140204FILWWW00233-francois-adresse-son-message-de-careme.php

Laure Saint-Raymond