mardi 31 décembre 2013

Rencontre avec la soeur du Pape François

La lumière dans le dialogue

« Il n’y a pas de limites au dialogue interreligieux », clame Abderrahim El Heloui, président de la grande mosquée de Strasbourg en levant la main du père Étienne Uberall, chargé du dialogue interreligieux pour le diocèse de Strasbourg. « La limite c’est celle de l’homme, lorsqu’il est de plus en plus convaincu que sa tradition religieuse est le meilleur chemin pour aller à Dieu » poursuit le père Uberall, avant d’ajouter, « Nous franchirons ces limites quand nous serons face à face avec Dieu. » « C’est elliptique », enchaîne l’aumônier musulman, Mohammed Latahy, « tout ce qui monte se rejoint, tout ce qui fait référence à Dieu se rejoint à un moment. »
Comme la veille, lors de la rencontre avec le grand rabin, René Gutman, à la synagogue de la paix, sur le thème « Changer le monde en un mot », celui du « pardon », les jeunes européens qui participent à cette 36e rencontre européenne de Taizé ont suivi avec un immense intérêt à la grande synagogue de Strasbourg le carrefour sur « Dieu est lumière » et la découverte du dialogue interreligieux. Près de 1 500 jeunes étaient assis dans la grande salle de prière et aux balcons.

« En Alsace, le dialogue interreligieux s’impose comme une évidence »

Après la récitation des versets coraniques parlant de Marie et de Jésus, Abderrahim El Helou a rappelé que « nous sommes tous des enfants d’Abraham. En vous accueillant, nous sommes dans la tradition du prophète Mohamet qui a reçu les chrétiens », explique le président de la grande mosquée de Strasbourg, avant d’indiquer : « Nous sommes émerveillés de voir tous ces visages chercher Dieu. »
Pour le père Uberall « le dialogue interreligieux en Alsace s’impose comme une évidence. Le dialogue avec les musulmans existe depuis 50 ans, nous avons l’habitude de nous côtoyer entre chrétiens de différentes traditions, avec les juifs. Nous croyons dans le même Dieu ».
Des représentants du mouvement interreligieux de jeunes, Coexister, qui vient de créer un groupe à Strasbourg, ont témoigné de leur volonté d’approfondir leur foi tout en s’ouvrant à celle des autres. Sinon, « on risque de tomber dans l’intégrisme ».
Dans un monde « où croire en Dieu ne va pas de soi, on peut avoir tendance à se replier sur soi pour avoir une identité plus forte et voir parfois l’autre comme un danger pour notre propre tradition. La connaissance de l’autre, nous aidera à vaincre cette peur », assure le père Uberall, en présence d’Olivier Wang-Genh, président de l’Union bouddhiste de France. Abderrahim El Helou balaye toute peur, notamment celle liée à la conversion. « Le dialogue interreligieux permet d’approfondir votre religion. »

http://www.dna.fr/edition-de-strasbourg/2013/12/31/la-lumiere-dans-le-dialogue

Non, le pape François n'a pas aboli les péchés

Le Vatican s'est senti obligé aujourd'hui d'affirmer que le pape François n'avait pas aboli le péché, rectifiant le propos de l'intellectuel athée Eugenio Scalfari.

Dans une tribune publiée dimanche par La Repubblica, quotidien qu'il a fondé en 1976, Scalfari, rendant compte d'une longue conversation qu'il a eue avec le pape, écrivait que le péché était aboli parce que, dans l'esprit du chef de l'Eglise catholique, la miséricorde et le pardon divins étaient éternels. "La révolution de François: il a aboli le péché", titrait-il.

Mais le père Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège, s'est fendu d'une mise au point aujourd'hui sur l'antenne de Radio Vatican: "Ceux qui suivent jour après jour les prises de parole du pape François savent l'importance qu'il attache au péché", a-t-il dit. "C'est justement par rapport au péché qu'on peut mesurer l'étendue de la miséricorde divine sur laquelle insiste le pape François", ajoute le père Lombardi.

Ce n'est pas le premier accrochage entre le Vatican et Eugenio Scalfari. Le mois dernier, le Saint-Siège a retiré de son site internet
la transcription de sa conversation avec le pape, expliquant que des passages n'étaient pas fiables. Scalfari a indiqué qu'il n'avait pas enregistré ce long entretien ni pris de notes, mais qu'il l'avait reconstitué après coup. 

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/31/97001-20131231FILWWW00262-non-le-pape-francois-n-a-pas-aboli-les-peches.php

Libération du père Vandenbeusch qui avait été enlevé au Cameroun

samedi 28 décembre 2013

Sondage : l'exceptionnelle popularité du pape François

Neuf mois après son élection, le pape François séduit toujours… et tout le monde, selon notre sondage exclusif BVA* à paraître ce dimanche. Il fait l'unanimité chez les Français, quelle que soit leur religion, croyants ou athées. D'après cette , 85 % des personnes interrogées ont une « bonne opinion » de lui.Le succès de Jorge Mario Bergoglio dépasse même celui de Jean-Paul II (1920-2005) qui recueille 80 % d’opinions positives et de loin celui de son prédécesseur , qui n’obtient que 43 % de bonnes opinions. Ils sont 90% à trouver qu'il est un bon pape. Un taux de popularité exceptionnelle alors que moins de la moitié des Français ont une bonne image de l'Eglise.

«Proche des gens», «sympathique», «simple»

Il séduit presque à l’unanimité les catholiques (94 % de bonnes opinions) et aussi les croyants issus d’autres religions (88 %), et même les athées (75 %). Et, plus surprenant, si on en juge la crise que traverse l’Eglise avec une forte baisse des vocations : les jeunes. Les 18-34 ans sont 75 % à avoir une bonne opinion de lui. Sa popularité dépasse également les clivages politiques (80 % d’opinions favorables à gauche, 88 % à droite).

« Proche des gens » (86%), « sympathique » (86%), « simple » (85%). Voilà les trois premiers qualificatifs choisis pour désigner ce pape argentin, qui parle de sa passion pour le foot, invite des sans-abri à célébrer son anniversaire, tutoie la foule ou n’hésite pas à braver les recommandations de ses gardes du corps pour aller à la rencontre des fidèles sur la place Saint-Pierre de Rome.

Le père Fédérico Lombardi : « Le pape ne veut pas changer la morale de l’Eglise »

Le plus grand bouleversement apporté par François ? «Un style de vie en continuité avec celui qu’il avait avant d’être élu pape», répond le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican depuis 2006, dans une interview exclusive au «Parisien Dimanche» - «Aujourd'hui en France». Un style «qui aide à comprendre que le but de l’Eglise n’est pas le pouvoir, mais le service. Que l’Eglise ne cherche pas à se replier sur elle-même, mais à annoncer son message d’amour et d’espérance. Les papes précédents avaient la même foi et la même mission, mais les gestes et le langage simples de François sont allés droit au cœur et à l’esprit de Monsieur Tout-le-Monde. Tout se passe comme s’il avait répondu à l’attente profonde d’un nombre incalculable de gens, les croyants, mais aussi ceux qui se sont éloignés de l’Eglise, voire les athées».

Peut-on attendre une évolution de l’Eglise sur les divorcés remariés, les homosexuels, la contraception ? «François ne veut pas révolutionner la doctrine, mais il nous demande d’accompagner les autres vers le bien», répond le père Lombardi, jésuite comme le souverain pontife. Quant au célibat des prêtres, «jusqu’à présent, le pape François n’a pas manifesté l’intention de changer cette tradition. Mais il a dit qu’il ne pense pas qu’on puisse ordonner des femmes prêtres, confirmant la position de ses prédécesseurs».

* Enquête BVA pour «le Parisien» - «Aujourd'hui en France» réalisée  les 17 et 18 décembre auprès de 995 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.


http://www.leparisien.fr/societe/sondage-l-exceptionnelle-popularite-du-pape-francois-28-12-2013-3446157.php

Religion: la rencontre de Taizé attire près de 30.000 jeunes à Strasbourg

La 36e rencontre européenne de jeunes chrétiens, organisée par la communauté oecuménique de Taizé, a débuté samedi à Strasbourg en présence de quelque 30.000 croyants venus de plusieurs pays d'Europe pour échanger et prier ensemble à l'occasion de la Nouvelle année.
Selon les organisateurs, quelque 20.000 jeunes de 17 à 35 ans sont des visiteurs "extérieurs" qui doivent être logés dans la région - ou dans l'Allemagne voisine - mais il faut y ajouter quelque 10.000 autres participants venus des régions proches de France et d'Allemagne pour participer aux prières et aux rencontres, et qui eux n'ont pas besoin d'hébergement.
Venus principalement de Pologne, d'Ukraine, de France, d'Allemagne et d'Italie, mais aussi de presque tous les autres pays du continent, les jeunes chrétiens ont pris part en début de soirée à une première prière commune. Assise à même le sol - comme cela se pratique dans l'église de Taizé, ce petit village du sud de la Bourgogne où la communauté est implantée -, la foule a pris place dans d'immenses salles de sport, ainsi qu'à la cathédrale de Strasbourg et dans une église protestante, pour une méditation simultanée et polyglotte.
A l'issue de la célébration, le Frère Alois, le prieur de Taizé, devait appeler les participants à "laisser derrière (eux) l'esprit de rivalité, qui entraîne les oppositions, les injustices, et à devenir des créateurs d'amitié, des artisans de paix", selon le texte de sa "méditation" distribuée à l'avance à la presse.
Depuis le Vatican, le pape François a adressé sa bénédiction à cette rencontre oeucuménique. "Le Pape partage avec vous cette conviction que nous pouvons apprendre tant de choses les uns des autres, car les réalités qui nous unissent sont nombreuses", a souligné le Saint-Siège, en référence aux différentes communautés chrétiennes rassemblées à Strasbourg.
Logés chez l'habitant

Comme il est de coutume pour ces rencontres oecuméniques de fin d'année, les jeunes chrétiens sont hébergés dans des familles d'accueil. Via les paroisses et les écoles confessionnelles (catholiques comme protestantes), les organisateurs ont trouvé cette année suffisamment de foyers pour héberger tout le monde.
L'événement fait appel à une logistique complexe, notamment pour assurer le ravitaillement de la foule des croyants, mais aussi pour les acheminer depuis leurs lieux d'hébergement - certains dorment en Allemagne voisine, ou dans le Haut-Rhin -, ce qui a supposé la mise en place d'autocars et TER spéciaux.
Cette rencontre est marquée par la présence en nombre, dans la capitale européenne, de jeunes Ukrainiens - ils sont 2.600, soit la 2e délégation par pays après la Pologne - et ce alors même que leur pays traverse une crise politique sans précédent entre pouvoir pro-russe et opposition pro-européenne.
La délégation ukrainienne "est majoritairement pro-européenne", a assuré à l'AFP le père Volodymyr Malchyn, prêtre gréco-catholique à Kiev. Il a souligné le rôle joué par la communauté de Taizé, depuis les années 1990, pour rapprocher les Ukrainiens de l'Europe, en leur donnant l'occasion de séjourner à moindre frais en Europe de l'Ouest "et ainsi de pouvoir comparer avec la Russie".
Pendant quatre jours - dont une soirée de réveillon de la Saint-Sylvestre - les participants prendront part à des prières communes multilingues, dans des églises ou des salles de sport. Mais des temps de réflexion sont également prévus sur des sujets de société, comme l'économie, la prostitution, ou encore la lutte contre les préjugés.
Un dialogue avec le grand rabbin de Strasbourg, dans sa synagogue, et un autre avec un aumônier musulman à la Grande mosquée, sont également au programme.
Le monastère oecuménique de Taizé, près de Cluny (Saône-et-Loire) accueille chaque année des dizaines de milliers de jeunes de toutes les confessions, le plus souvent pour quelques jours ou une semaine.
Depuis 1978, chaque année au moment de la Saint-Sylvestre, il organise des rencontres entre jeunes, à chaque fois dans une ville européenne différente. Ces dernières années, les rencontres ont eu lieu à Rotterdam (2010), Berlin (2011) et Rome (2012).

http://www.lepoint.fr/societe/religion-la-rencontre-de-taize-attire-pres-de-30-000-jeunes-a-strasbourg-28-12-2013-1775036_23.php

Assad envoie un message privé au pape

Le président syrien Bachar el-Assad a fait parvenir aujourd'hui un message au pape François par l'intermédiaire d'une délégation syrienne reçue à Rome par le numéro 2 du Saint-Siège, Mgr Pietro Parolin.

"Ce matin, le secrétaire d'Etat du Saint-Siège, Monseigneur Pietro Parolin, et le secrétaire aux relations avec les Etats, Mgr Dominique Mamberti, ont reçu une délégation du gouvernement du gouvernement syrien", déclare un communiqué du Vatican. "La délégation a apporté un message du président Assad pour le Saint-Père qui reflète la position du gouvernement syrien", indique le communiqué.

Interrogé par l'AFP sur le contenu de ce message, le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, a répondu qu'il ne serait pas donné plus de précision.
Dans son message de Noël "urbi et orbi", le pape François avait demandé mercredi à toutes les parties belligérantes de permettre à l'aide humanitaire d'arriver aux millions de victimes de la guerre en Syrie. Début décembre, le pontife avait déjà lancé un appel pour les douze soeurs orthodoxes emmenées par des hommes armés dans la localité de Maaloula, dans le nord de la Syrie, et pour "toutes les personnes enlevées en raison du conflit" dans ce pays.

François a appelé plusieurs fois à une solution pacifique en Syrie depuis son élection en mars.




http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/28/97001-20131228FILWWW00242-assad-envoie-un-message-prive-au-pape.php

mercredi 25 décembre 2013

Monseigneur Michel Dubost "Noël est une fête antérieure au Christianisme qui reste dans nos

Mgr Barbarin parle par texto avec le pape François


Mgr Barbarin : Loi sur l'euthanasie ou... par Europe1fr

Pour le Pape, la paix doit être un «engagement de tous les jours»

RETRO 2013: une année historique au Vatican

catholicisme : Ce que le pape François a déjà changé au sein de l'Eglise

En neuf mois de pontificat, retour sur les principaux chantiers ouverts par le pape François...
Le pape François célèbre son premier Noël, fête de la paix dans la tradition chrétienne, en tant que souverain pontife. Il célèbrera la messe de minuit à Saint-Pierre, devant une foule attendue, avant de prononcer mercredi le traditionnel message «à la ville et au monde» («urbi et orbi»). Neuf mois et demi après l'élection de Jorge Mario Bergoglio au Saint-Siège, le pape a ouvert de nombreux chantiers. Retour sur les principaux dossiers.
La réforme des structures de l’Eglise
Dès son élection, le pape François l’a annoncé: à l’Eglise de changer, à la Curie de se réformer. Le souverain pontife a rapidement désigné une commission de huit cardinaux issus des cinq continents chargés de lui faire des propositions de réforme. Surnommée G8, cette commission, qui s’est réunie en octobre, devrait de nouveau se réunir début 2014. Et comme le rappelle régulièrement le porte-parole du Vatican, le père Lombardi, il faut du temps pour mener ce travail. Le but: enlever les rigidités, les lourdeurs de l’«administration» de l’Eglise, la rendre plus collégiale et démocratique et la rapprocher des hommes.
La réforme de la banque du Vatican
La banque vaticane, forte de 19.000 comptes et appelée «l'Institut pour les œuvres de religion (IOR)» cristallise depuis de nombreuses années les critiques sur l’opacité de sa gestion. L’institution, qui brasse des milliards, a éjecté deux dirigeants en juin, avant de faire un pas dans le sens de la transparence début octobre. Elle a rendu public son rapport d'activités de 2012 et des premiers mois de 2013 et renforcé son système interne pour répondre aux recommandations du Groupe d’action financière sur le blanchiment de capitaux (GAFI) et de l’Union européenne. Elle a également fermé plusieurs comptes douteux. Par ailleurs, le pape a nommé une commission d'experts chargée de lui proposer des pistes de réforme de cette banque pour qu’elle s’adapte mieux à la mission de l’Eglise. Car, comme l’a souligné le pape en juin, «Saint Pierre n'avait pas de compte en banque».
Les questions morales et familiales
Jorge Mario Bergoglio n’est pas fermé à ces questions et 2014 devrait voir éclore un synode sur ce thème. Le pape a d’ailleurs laissé filtrer quelques fois une position plus souple que ces prédécesseurs, s’interrogeant notamment: «Qui suis-je pour juger les personnes gays?». Si la question de l’accès aux sacrements pour les divorcés-remariés pourrait être débattue lors de ce pontificat, certaines questions «révolutionnaires» devraient être remisées au placard. Parmi elles, l’ordination des femmes. Ces questions seront suivies de près par le nouveau secrétaire d’Etat du Saint-Siège, l’équivalent d’un premier ministre, nommé mi-août. Mgr Pietro Parolin, 58 ans, a affirmé dans ses premières déclarations que le célibat des prêtres n’était ni un dogme ni un thème fermé à la discussion. Des propos qui, s’ils ont étonné, voire ravi certains, ont aussi choqué parmi les traditionnalistes.
La forme
Le pape François, à l’inverse de son prédécesseur Benoît XVI, n’abhorre pas la communication et les médias. Dès les premières heures de son pontificat, il imprime sa marque: l’Eglise n’a pas à être riche, elle doit être proche des gens, dépouillée, revenir aux sources du christianisme. Rencontres a priori surprenantes, interviews, tweets, discours, le pape utilise les différents canaux de communication pour faire entendre cette parole. Avec des plus: la bonne humeur, voire les plaisanteries… sans oublier la critique, parfois acerbe, de certains comportements de prêtres et de notre société de consommation

http://www.20minutes.fr/monde/1267049-20131224-premier-noel-pape-francois-prises-nombreux-chantiers

Chronique de Mgr Jean Michel di Falco Léandri - L'âge du Père Noël

Bénédiction et message de Noël : une «première» pour le pape François

Par sa simplicité et son discours en faveur des humbles, le pape François a suscité une curiosité qui devrait attirer beaucoup de monde pour la célébration de son premier Noël, place Saint-Pierre.
Une affluence des grands jours sur la place Saint-Pierre, pour ce premier Noël du pape François neuf mois et demi après son élection. Aujourd’hui, la fameuse bénédiction de Noël et le message «Urbi et Orbi» («à la ville et au monde») sera retransmis sur de nombreuses chaînes de télévision du monde entier. La curiosité qui entoure le pape argentin suscite un engouement inhabituel en plus du traditionnel pèlerinage de fidèles pour cette grande fête du calendrier catholique.

Pape imprévisible

Si le programme officiel n’annonce aucun changement sensible, ce pape imprévisible et désireux de contacts directs avec les gens, particulièrement les plus déshérités, peut réserver des surprises.
Dans la soirée de mardi, une crèche napolitaine a été inaugurée au milieu de la place, près du sapin bavarois qui y est installé depuis quinze jours. À la fin de la petite fête agrémentée de cantiques, François a allumé une «bougie de la paix» depuis une fenêtre du palais pontifical.
La grande messe solennelle dite de «minuit», qui célèbre la naissance de Jésus dans la crèche de Bethléem, a fini en fait une heure avant minuit, vers 23 heures, après avoir débuté une heure et demie plus tôt. Le pape François, qui n’aime pas les cérémonies trop longues, l’a aussi avancée d’une demi-heure par rapport à son prédécesseur Benoît XVI. L’air grave, le pape argentin est arrivé au milieu d’une longue procession de 30 cardinaux et 40 évêques, puis a fait le tour de l’autel avec un encensoir. «Pax Vobis» (»la paix soit avec vous»), a-t-il lancé d’un voix basse et rauque au début de la cérémonie.
Aujourd’hui, ce sera la traditionnelle bénédiction à 12 heures depuis la loggia centrale de la basilique, là même où, le 13 mars dernier, il est apparu pour la première fois à la foule après son élection.
Cette bénédiction est l’occasion pour le chef de l’Église catholique de lancer des appels pour différentes catégories de personnes victimes de guerres, de violences, d’exploitation et de pauvreté. La guerre en Syrie, les violences en Centrafrique et au Soudan du Sud, mais aussi les méfaits de la crise sociale et économique, ne devraient pas être passés sous silence. Dans un tweet lundi, François a donné le ton qu’il veut imprimer aux célébrations : «Noël est une fête souvent bruyante : cela nous fera du bien de rester un peu en silence, pour écouter la voix de l’Amour.»

Le pape en terre sainte en 2014

À Bethléem, le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal, la plus haute autorité catholique romaine en Terre sainte a présidé la grand-messe de Noël en l’église catholique Sainte-Catherine, contiguë à la Basilique de la Nativité, en présence notamment du président palestinien Mahmoud Abbas et de la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, en visite privée. Auparavant, il avait évoqué la visite du pape François à Jérusalem prévue en mai mais non encore annoncée officiellement.

Frédéric Lenoir, directeur du «Monde des religions»

«Une cohérence entre le discours et les actes»

Quel est le sens du message délivré par le pape à l’occasion de ce Noël ?
Comme ses prédécesseurs, il adresse un message qui porte sur la paix dans le monde mais avec des aspects plus personnels centrés sur l’attention aux plus défavorisés, sur les inégalités creusées par la spéculation et la finance. Il reprend donc les thèmes qui lui sont chers mais en s’adressant à tous et pas seulement aux croyants.
Ce souci des déshérités relève-t-il de l’image ou correspond-il à une réalité ?
Non, c’est une réalité. Dès qu’il a été nommé évêque, il a eu comme première préoccupation de s’occuper des plus pauvres, de se rendre dans les bidonvilles en bus, de vivre de manière très simple en cohérence avec l’Évangile. L’abbé Pierre m’avait déjà dit, il y a quinze ans, qu’il avait été frappé par ce nouvel évêque qui vivait selon l’idéal évangélique de pauvreté. Il y a une grande cohérence chez ce pape entre son discours et ses actes.
Jusqu’où peut-il aller sur les questions de société ?
Il a déjà fait une ouverture dans le ton. Sur les grands sujets de société (l’avortement, l’homosexualité), il n’a jamais remis en question la doctrine de l’Église, mais il a affirmé qu’il ne faut pas se focaliser sur ces questions, et qu’il vaut mieux accompagner les personnes. Dans ce sens, il remet l’accent sur une priorité : exprimer des choses positives plutôt que de condamner tout ce qui peut être considéré comme des «déviances», et accompagner avec miséricorde des personnes qui sortent de la «norme» plutôt que de les juger. Il retrouve ainsi le ton des Évangiles car dans ces textes Jésus ne remet pas en question la loi mais montre que la miséricorde et l’amour sont plus importants que la loi.
Cette philosophie ne risque-t-elle pas de se heurter à l’orthodoxie vaticane ?
Cela va créer des vives tensions. Déjà, quand le pape François a dit qu’il fallait accueillir autrement les divorcés remariés, cela a suscité la crispation de l’évêque en charge de ces questions. Mais en même temps, comme il est très volontariste et qu’il n’a pas envie de perdre de temps, il va avancer comme un bulldozer. Je ne serai pas étonné qu’il convoque un synode extraordinaire avec les évêques du monde entier pour qu’ils se prononcent sur les deux principaux points où il peut y avoir une évolution : les divorcés remariés et l’ordination d’hommes mariés.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/12/25/1782280-benediction-message-noel-premiere-pape-francois.html

lundi 23 décembre 2013

PAUSE : Joyeux Noel !!!

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Chronique de Mgr Jean Michel di Falco Léandri, Noël 1886

Un message d'espoir pour un moment unique

Chaque année, les messes de Noël rassemblent plusieurs dizaines de personnes dans les églises. A la cathédrale Saint-Caprais, ils devraient être plus de 400. Pour l’occasion, l’évêque Hubert Herbreteau a préparé un message particulier.
Qu’importe l’horaire, le rendez-vous suscite toujours autant d’intérêt, voire de curiosité. Mardi soir, juste avant minuit, ils seront encore près de quatre cents, peut-être plus, à franchir le seuil de la cathédrale Saint-Caprais pour la traditionnelle messe de minuit. Elle se révèle être un rendez-vous de rassemblement, tant pour les fidèles parmi les fidèles que les croyants à l’assiduité aux offices très sporadique, qui dépasse parfois même le cadre de la religion.

«Message triple»

Hubert Herbreteau, évêque d’Agen, a déjà préparé ce moment de communion depuis plusieurs semaines. «C’est l’un des rendez-vous les plus importants de l’année. Sur un plan logistique, c’est un office auquel on s’attelle depuis la Toussaint déjà. Il y a également la préparation spirituelle de ce rendez-vous. Cela a débuté le premier dimanche de l’Avent, quatre semaines avant Noël.»
Le message annoncé en ce 25 décembre revêt une importance particulière. Entendu par une foule nombreuse, celui-ci se veut peut-être plus accessible : «Mon message sera triple. Je parlerai en premier lieu de la nécessité d’être délivré du péché. Ensuite, j’évoquerai le besoin de se soucier des plus pauvres, à l’image de Jésus qui est né pauvre. Enfin, je terminerai par l’importance de veiller au vivre ensemble, de développer l’écoute, même avec celles et ceux qui ne pensent pas comme nous.»
Pour l’homme d’église, il ne faut guère tomber dans «un optimisme béat étant donné l’actualité mais il ne faut pas non plus sombrer dans une complaisance dans la morosité».
Ainsi, il ne «dénigre pas le côté consommation» lié à cette fête qu’est Noël. Nombre d’auditeurs installés dans la cathédrale n’auront d’ailleurs pas manqué de réveillonner comme il se doit avant d’assister à l’office. «C’est un moment unique, qu’il faut vraiment voir une fois dans une vie. Nous organisons un repas en famille avant de nous y rendre ensemble», s’exclame François, la quarantaine, qui ne se revendique pas particulièrement croyant. La messe de minuit, à la cathédrale Saint-Caprais ou ailleurs, a cela de particulier qu’elle se déroule dans une atmosphère véritablement singulière.

Recherche de spiritualité

L’horaire et l’esprit inhérent à Noël renforcent l’unicité de l’office. Celle de cette année 2013 pourrait être encore différente. «En ces temps quelque peu délicats, ne serait-ce qu’au regard des nombreuses revendications que l’on peut entendre chaque jour, il y a une forme de recherche de la spiritualité, au sens large. On s’interroge sur le sens de la vie et sur le bonheur. Ce sont des questions fondamentales qui ressurgissent quand on est fragilisé. Même s’il peut y avoir un certain fatalisme, nous, à Noël, on dit que nous avons tous une destinée vers le bonheur», expose Hubert Herbreteau. C’est d’ailleurs par ces mots qu’il devrait conclure son message.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/12/23/1781046-un-message-d-espoir-pour-un-moment-unique.html

dimanche 22 décembre 2013

CATHEDRALE ST JEAN - PERPIGNAN - PROJECTIONS

Le pape veut agir pour les sans-logis

Le pape François a demandé dimanche, à quatre jours de Noël, aux autorités politiques et aux services sociaux du monde entier de "faire tout leur possible pour que toutes les familles puissent avoir un logement". Parlant depuis une fenêtre du palais pontifical à des dizaines de milliers de fidèles rassemblés à l'occasion de l'Angelus sur la place Saint-Pierre, le pape argentin s'est mis à improviser, s'écartant de son texte: "Je vois là-bas écrit en grand (sur une banderole) : ‘les pauvres ne peuvent attendre!’ C'est beau cela!", a-t-il dit, très applaudi.
"Cela me fait penser que Jésus est né dans une étable, pas dans une maison. Ensuite, il a dû fuir, aller en Egypte pour sauver sa vie. A la fin, il est revenu chez lui à Nazareth", a remarqué le pape, qui a ensuite "invité toutes les personnes, les services sociaux, les autorités, à faire tout leur possible pour que toutes les familles puissent avoir une maison".
 

Lorraine : le premier Noël du prêtre

Pont-à-Mousson. « Je vais célébrer la veillée et la messe de Noël à la suite de tant d’autres qui m’ont précédé au fil du temps », dit humblement le père Marc Haeussler, l’un des deux derniers prêtres ordonnés dans le diocèse de Nancy en juin dernier. « Cela me touche de savoir que j’ai été précédé dans la foi au cours de 2000 ans d’une histoire qui a connu des hauts et des bas ».
Pour la première fois, le prêtre élancé au visage souriant va revêtir la chasuble et l’étole de prêtre pour Noël. Mardi après-midi, il célèbre à l’hôpital de Pont-à-Mousson, le soir à 22 h, pour la veillée, il sera à Montauville et le lendemain matin à l’église Saint-Laurent de Pont-à-Mousson. L’occasion pour lui de découvrir au cours de ces cérémonies des fidèles qui ne pratiquent pas d’habitude. « Je les revois pour des baptêmes ou des mariages. Je peux essayer de les rejoindre, là où ils sont », dans une périphérie si chère au pape François.
« Noël, c’est faire connaître l’Incarnation, une histoire d’Homme, plus grande que nous », poursuit Marc Haeussler, qui cherche « toujours à creuser, à transmettre parce que nous n’en avons jamais fini de chercher Dieu. Nous sommes toujours en marche ».
Avec sa voix profonde et réfléchie, ce prêtre de 41 ans, qui a travaillé dans l’Aménagement du territoire avant de se consacrer à des handicapés mentaux et à des personnes souffrant de troubles mentaux, souhaite que l’on se confronte à la réalité. En langage chrétien, l’Incarnation, Dieu fait homme, symbolisé par sa naissance. Aussi quand il regarde autour de lui la dérive consumériste de Noël, il ne voudrait pas que les chrétiens, mais aussi tous les autres, « ratent le rendez-vous » et a envie de prêcher que « Dieu nous a rejoints à l’intérieur de nous-mêmes, dans le cœur profond », comme il le nomme d’une jolie expression. « L’enjeu, c’est de pouvoir dire aux gens qu’ils sont plus que des consommateurs. Bien sûr, nous le sommes tous, mais nous sommes infiniment plus que cela, nous avons plus de valeur que tous les biens de consommation réunis. Nous sommes regardés par Dieu avec une valeur qui nous dépasse nous-mêmes ».
Pour le prêtre, pas de réveillon, pas d’excès. Juste un saut dans sa famille, à Laître-sous-Amance, le 24 et lendemain, portes ouvertes au presbytère de Pont-à-Mousson où chacun apportera nourriture ou boissons.

Noël : une cérémonie différente des autres

Quant aux cérémonies elles-mêmes, si les équipes paroissiales ont travaillé sur la liturgie, le père Haeussler, de son côté, s’y est préparé en replongeant dans le mystère chrétien par excellence, l’Incarnation. Il s’est aussi demandé ce qu’il pouvait transmettre, comment il pouvait faire comprendre à ses ouailles ce que Dieu a apporté et « signifier qu’Il est venu habiter parmi nous ».
Depuis son ordination, le prêtre mussipontain se sent « plus pasteur, en charge d’âmes, avec une responsabilité sur les épaules. Le pape a rappelé récemment le sens de la chasuble, qui porte tous les noms de ceux que nous rencontrons ».
Alors, oui, Noël est une cérémonie différente des autres, « surtout la messe de la nuit, que beaucoup de fidèles aiment, parce qu’elle est comme une lumière dans l’obscurité, et cette lumière c’est le Christ lui-même, y compris dans les ténèbres ».

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/12/22/le-premier-noel-du-pretre

Les écoles catholiques appelées à cultiver le dialogue entre les cultures

L'Eglise catholique a appelé jeudi ses 209.000 écoles dans le monde à favoriser le dialogue entre les cultures et avec les autres religions, tout en réaffirmant leur identité chrétienne, selon un document publié par le Vatican.
Le document de la Congrégation pour l'éducation catholique, intitulé "Eduquer au dialogue interculturel", constate qu'avec la multiculturalité croissante et les migrations massives, les écoles catholiques accueillent de plus en plus d'élèves qui observent d'autres religions ou sont non-croyants.
C'est pourquoi le dialogue inter-religieux "ne doit pas être compris comme un compromis au rabais mais comme un dialogue dans un rapport constructif", ont souligné ses auteurs, en rappelant que le "dialogue" est un "mot clé" du message du pape François.
Les écoles doivent "fournir les instruments pour connaître et apprécier les autres cultures", ajoutent-ils.
En même temps, a remarqué le "ministre" de l'Education du Vatican, le cardinal Zenon Grocholewski, l'école catholique, "pour avoir un rôle constructif", "ne doit pas affaiblir sa propre identité, mais la renforcer".
Et elle doit toujours "insérer au sein de ses disciplines l'enseignement de la religion catholique".
En 2011, il y avait 57,6 millions d'élèves scolarisés dans 209.670 écoles catholiques (contre 54,6 millions dans 203.397 écoles trois ans plus tôt), selon les plus récentes statistiques publiées par le Vatican.
La croissance du nombre des enfants scolarisés dans des écoles catholiques en Afrique, Asie et Océanie faisait plus que compenser la baisse de leur nombre en Europe et dans les Amériques. 6.273 nouvelles écoles ont vu le jour entre 2008 et 2011 dans le monde.
4.700 nouvelles écoles ont vu le jour en Afrique, 2.700 dans les Amériques, 219 en Océanie.
Même si les élèves des écoles catholiques sont plus nombreux en Asie, le nombre d'écoles au total (-415) a baissé sur le plus grand continent du monde durant ces trois ans.
La décroissance est considérable en Europe où il y avait 1.189 écoles de moins en 2011 par rapport à 2008.
Entre 2008 et 2011, plus de 2,5 millions d'enfants supplémentaires ont été scolarisés en Afrique et 2,3 millions en Asie, alors qu'ils étaient 1,8 million de moins dans les Amériques et 177.000 de moins en Europe.

http://tempsreel.nouvelobs.com/education/

Bethléem espère la manne touristique après des années noires

Après une sombre décennie, Bethléem a bénéficié récemment d'un afflux record de pèlerins, surtout à Noël, mais la première destination touristique de Palestine reste prisonnière du mur de séparation israélien qui la coupe de Jérusalem toute proche.
"Bethléem, une de nos principales attractions touristiques, est encerclée par 27 colonies. En conséquence, nous sommes entourés de hauts murs, de clôtures et de checkpoints intimidants qui dissuadent les touristes", déplore la ministre palestinienne du Tourisme, Rola Maayah.

 
"On pourrait développer le tourisme, attirer des gens du monde entier, mais ce n'est pas possible à cause de l'occupation (israélienne)", explique-t-elle.
Depuis 2002, Israël a érigé en Cisjordanie une barrière de sécurité --baptisée "mur de l'apartheid" par les Palestiniens-- qui sépare Bethléem de la Ville sainte, éloignée de moins de 10 km, et des localités palestiniennes avoisinantes.
L'extension des implantations juives à proximité contribue à dessein à isoler encore la ville berceau du christianisme, accusent les Palestiniens.
Pourtant, depuis son classement au Patrimoine mondial de l'UNESCO en juin 2012, salué comme une victoire diplomatique "historique" par les Palestiniens, Bethléem espère un bond touristique, crucial pour l'économie locale.
Car dans cette cité de 25.000 habitants, où presque un sur quatre est au
, le revenu de deux foyers sur trois dépend de l'industrie du tourisme.
Bethléem, le lieu de la naissance de Jésus selon la tradition chrétienne, a reçu plus de deux millions de personnes en 2011 et 2012, des foules record après des années 2000 difficiles en raison de la deuxième Intifada.
"Il y a eu un bond sensible du tourisme en Palestine en 2012, avec une hausse de 18% du nombre de visiteurs", relève Rola Maayah. Un peu plus de la moitié sont des étrangers.
Avec 3.800 chambres, Bethléem représente près de la moitié de la capacité hôtelière de la Cisjordanie. Toutefois, le taux d'occupation (65% à 70%) est inégalement réparti durant l'année.
'Bethléem n'est pas un musée'
"Nous sommes remplis à l'avance pour les fêtes chrétiennes mais il y a beaucoup de chambres vides pendant le reste de l'année", admet Fairouz Khoury, directrice adjointe de la chambre de commerce de Bethléem.
"Nos visiteurs devraient savoir que Bethléem, ce n'est pas seulement la Nativité", souligne Vera Baboun, une Palestinienne catholique, à la
de la mairie depuis 2012, qui regrette que la plupart d'entre eux ne s'attardent pas.
Les pèlerins -- en majorité des Russes, des Américains et des Polonais -- descendent des cars, visitent à la queue leu-leu la Basilique de la Nativité, l'une des églises les plus anciennes et sacrées de la chrétienté, et repartent aussitôt. Rares sont ceux qui passent plus de quelques heures en ville.
"Cette année notre devise est +Venez à la maison pour Noël+, ce qui veut dire: prenez le temps de vous balader à pied dans les ruelles de la Vieille ville, de parler aux habitants, aidez-les à vivre ici", plaide Vera Baboun, la première femme à administrer la cité. "Bethléem n'est pas un musée", a-t-elle proclamé dans ses voeux de Noël.
Les guides touristiques palestiniens dénoncent aussi le traitement de faveur accordé selon eux à leurs concurrents israéliens.
Ces derniers sont quelque 150 à pouvoir venir à Bethléem, qui est une zone autonome palestinienne, tandis que 42 Palestiniens seulement sont homologués pour opérer en Israël et à Jérusalem-Est, précise la chambre de commerce.
"Ils prennent plus de 80% du
", se plaint Mohammed Awadallah, un guide palestinien.
Les autorités israéliennes, qui courtisent aussi assidûment le lucratif marché des pèlerins chrétiens, récusent les accusations de discrimination.
"Nous faisons tout notre possible pour que chaque chrétien puisse visiter les lieux saints", assure le ministre israélien du Tourisme Uzi Landau.


http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/bethleem-espere-la-manne-touristique-apres-des-annees-noires-22-12-2013-3431673.php

Lyon. Mgr Barbarin : «La décision d’envoyer des soldats français en Centrafrique est courageuse»

Dans un entretien accordé au Progrès à la veille de Noël, Philippe Barbarin, le cardinal-archevêque de Lyon, soutient la décision du président Hollande d’envoyer des soldats français en Centrafrique. « C’est une décision courageuse, même si le succès de ce type d’opération n’est jamais assuré à l’avance » affirme-t-il.

« On ne peut pas laisser un peuple s’entretuer ! Parfois, pour faire la paix, il est nécessaire de poser un acte fort. Jean Paul II avait expliqué, au moment de la guerre des Balkans, que «l’Eglise est pacifique, non pacifiste». Quand la France intervient en Centrafrique, on ne peut pas la soupçonner de néocolonianisme : c’est un acte de respect et d’amitié envers ce peuple confronté à une violence épouvantable ». 


http://www.leprogres.fr/rhone/2013/12/21/mgr-barbarin-la-decision-d-envoyer-des-soldats-francais-en-centrafrique-est-courageuse

samedi 21 décembre 2013

CRECHE 2013

VISITE de la cathédrale de CHARTRES

Homelie du dimanche le 15 décembre 2013

Taizé à Strasbourg : " Communion et amitié"

20.000 jeunes de toute l'Europe sont attendus pour la 36e Rencontre européenne de Taizé, du 28 décembre 2013 au 1er janvier 2014. Le temps de prière et de fête animé par la communauté œcuménique aura lieu à Strasbourg, ville symbole de la réconciliation franco-allemande et poumon de la construction européenne.
 
« Le Rhin n'est plus une frontière mais, comme au Moyen Age, un axe de communication ». En effet, ce sont 200 paroisses des deux côtés du fleuve, en France et en Allemagne, qui sont mobilisées pour accueillir 30.000 jeunes. Parmi eux, 4500 Polonais, 2600 Ukrainiens, 1400 Italiens, 1200 Croates, 1000 Biélorusses...

Dans son message de bienvenue, Mgr Jean-Pierre Grallet,
archevêque de Strasbourg, se réjouit de voir bientôt des jeunes européens « faire ensemble un chemin vers Dieu (...) dans la confiance ». Il invite à une confiance triple : « en Dieu qui nous aime », « les uns à l'égard des autres » et « en l'avenir qui s'ouvre devant nous ». « Votre confiance, mettez-la en Dieu » les exhorte-t-il. Les familles d'accueil qui logeront les jeunes feront elles aussi une expérience de confiance.

Une rencontre à haut risque

Pour Frère Alois, Prieur de la Communauté de Taizé, « les jeunes ont besoin d'une expérience de communion et d'amitié ». Il leur confiera 4 propositions pour « chercher la communion visible de tous ceux qui aiment le Christ ». Comme à Taizé, on l'on vit l'écoute et la joie de communion « qui ouvre les cœurs », le programme des jeunes alternera temps de prière, célébrations et carrefours pour des échanges en petits groupes. Les journées à Strasbourg seront aussi marquées par des rencontres par pays d'origine. Le réveillon du 31 décembre sera fêté dans les paroisses et les lieux d'accueil avec une prière pour la paix et une « fête des peuples ».

« Cette expérience d'unité interroge », reconnaît Frère Alois. Qui rassemble donc tous ces jeunes ? « C'est Jésus qui nous réunit » répond-il. Cela peut susciter des questions existentielles chez les participants : « Est-ce que la confiance en Dieu est possible ? », « Comment croire en Dieu dans le monde d'aujourd'hui ? » Frère Alois ne s'en cache pas : une rencontre de Taizé peut conduire « au risque de la foi ». « Que cette rencontre fasse de vous des artisans de
réconciliation, des traits d'union entre les peuples » encourage Mgr Grallet.
 

Message de Noël du Conseil d'Eglises Chrétiennes en France

Le nouveau-né de Bethléem est la Parole de vie envoyée pour faire route fidèlement avec nous. Depuis l'aube des temps cette Parole de vie féconde l'histoire et transforme l'humanité. Par son amour Dieu choisit de naître dans l'humilité et ouvre ainsi un avenir d'espérance. Que nous puissions, tous ensemble, à sa suite, être des hommes et des femmes qui mettent leur confiance dans sa parole et sa promesse.

Aujourd'hui, cette Parole de vie est en contraste complet avec les flots de mots qui nous submergent : des paroles qui ne donnent ni vie, ni sens, ni avenir ; des paroles qui virevoltent mais qui n'accrochent pas. Trop souvent un déchaînement de paroles stigmatise l'autre avec des agressions verbales et racistes. Nous ne nous reconnaissons plus dans une parole publique qui se contredit et qui ne se concrétise pas par des actes.

En cette fête de Noël, Jésus-Christ, Parole de vie, vient dans le monde au milieu des joies et des détresses de notre époque. Cette Parole résonne avec amour : elle gémit pour la paix avec les réfugiés syriens, elle prend le chemin de l'engagement avec les exclus de nos cités, elle chuchote le réconfort et la
réconciliation aux oreilles des personnes aux prises avec la violence en Centrafrique, en Irak, en République démocratique du Congo, en Égypte...

Jésus-Christ est la Parole de vie dans laquelle nous nous retrouvons, Il est la réponse à nos attentes, Il élève les petits, Il relève ce qui était perdu, Il apporte la paix. Il appelle les chrétiens de toutes les Églises à une écoute véritable de Dieu et à une solidarité avec tous les hommes : les plus démunis, les plus pauvres, les plus indifférents. L'amour humble et transformateur du nouveau-né de Bethléem se répand dans le monde par le témoignage d'hommes et de femmes qui vivent habités de sa promesse.

Ensemble mettons-nous en route pour annoncer la bonne nouvelle d'une parole de vie pour l'humanité de notre époque contemporaine : une
espérance nous est offerte, un avenir nous est ouvert, un Sauveur nous est donné.

Paris, le 19 décembre 2013

http://www.eglise.catholique.fr/foi-et-vie-chretienne/le-coeur-de-la-foi/l-unite-des-chretiens/declarations-du-cecef/

Le pape sur les traces de Saint François d'Assise


Le pape sur les traces de Saint François d'Assise par euronews-fr

vendredi 20 décembre 2013

Pape François: jusqu'où ira la Perestroïka?

Di Falco : " Quel avenir voulons-nous ? "

Installée dans une gare, une crèche de Noël sème la zizanie

Un usager s'est plaint de la présence d'une scène de la nativité devant le guichet de la gare de Villefranche-de-Rouergue, dans l'Aveyron. Les cheminots, qui installent cette crèche chaque année depuis dix ans, sont en colère. La SNCF va organiser un débat.

C'est une question épineuse et d'actualité à l'approche des fêtes: une crèche de Noël installée dans une gare porte-t-elle atteinte au principe de laïcité dans les lieux publics? La question a bouleversé la quiétude de la gare de Villefranche-de-Rouergue, dans l'Aveyron. Un usager s'est plaint par courriel à la direction régionale de la SNCF de la présence visible d'une scène de la nativité exposée derrière un guichet. Il a expliqué se sentir offusqué «de voir un signe religieux ostensible dans un lieu public». La SNCF envoie une note aux cheminots qui prennent mal cette remise en cause, et alertent la presse.
La crèche est alors temporairement dissimulée sous une bâche et, sur la vitre, une affichette explique: «Suite à la plainte d'un client, nous ne pouvons laisser exposer la crèche. Crèche que la gare de Villefranche met en exposition depuis dix ans!!». Les employés, attachés à cette tradition, ont du mal à comprendre la polémique actuelle. Ils n'ont jusqu'à cette année reçu aucune plainte. «Cela fait dix ans que nous avons l'habitude d'installer une crèche sur l'un de nos comptoirs. Nous ne voyons pas pourquoi cela changerait!», déplorait l'un d'entre eux dans le quotidien Centre Presse . Un autre confiait sibyllin au journal: «Le pire, c'est que nous savons de qui provient cette plainte».

«Une tradition importante pour les agents»

Face au retentissement de l'affaire, la direction de la SNCF a voulu dédramatiser. Réfutant avoir demandé aux agents de retirer la crèche, elle a récusé le terme de «plainte». Mais, avec l'interrogation du voyageur sourcilleux, l'usage observé de longue date va donner lieu cette année à un «dialogue» entre les agents de la gare et leur hiérarchie sur la laïcité et la neutralité au sein de la SNCF, a-t-elle annoncé.
L'affichette a été retirée et la crèche est redevenue visible. Le directeur de la communication de la direction régionale, Philippe Blanquart, a souligné que la crèche était toujours là, et a insisté sur la dimension «locale» de l'initiative des agents et du «dialogue» qu'il va susciter. «La crèche est un signe religieux mais, autour de Noël, c'est aussi une tradition importante pour les agents, on trouve des crèches dans beaucoup d'espaces publics», a-t-il observé, «mais à la SNCF, comme dans toutes les sociétés, les questions de laïcité se posent, c'est pourquoi on a questionné notre direction de l'éthique».
Le comité d'éthique de la SNCF, qui traite toutes les questions d'éthique au sein du groupe, n'a pas répondu spécifiquement puisqu'il avait déjà émis en décembre, sans rapport avec Noël ou la crèche villefranchoise, un avis réaffirmant les principes de laïcité et de neutralité de l'entreprise. Les avis du comité aident les managers devant les situations liées aux convictions religieuses et c'est sur leur fondement que les agents villefranchois et leurs supérieurs vont dialoguer «dans les jours ou les semaines qui viennent», a-t-il dit.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/12/20/01016-20131220ARTFIG00331-laicite-une-creche-implantee-dans-une-gare-seme-la-zizanie.php

Visite de la cathédrale de Troyes

Le pape François a mis la spontanéité à l'honneur dans l'Eglise

Monseigneur di Falco : « les rides de l'âme »

Le pape François, homme de l'année

Le pape François fera sa première visite en Terre sainte fin mai

Le pape François effectuera une courte visite en Israël et dans les Territoires palestiniens à partir du 25 mai prochain, sa première en Terre sainte, révèle jeudi le quotidien Yediot Aharonot.
Selon le journal israélien, qui publie des détails du programme papal, les autorités israéliennes seraient déçues de la brièveté du séjour de François, qui restera moins de 48 heures en Terre sainte.
Elles regrettent notamment que le pape ne célèbre pas de messe en Israël même -- ni à Jérusalem ni à Nazareth (nord du pays)-- mais à Bethléem, ville palestinienne autonome de Cisjordanie, souligne le Yediot Aharonot.
"Le pape présidera une grande messe à Bethléem, l'événement phare de son voyage en Terre sainte. L'Autorité palestinienne en sera le principal bénéficiaire puisque elle y gagnera une prééminence internationale", commente le site d'information israélien Ynet.
Le porte-parole du Saint-Siège, le père Federico Lombardi, interrogé par l'AFP, a indiqué qu'il ne pouvait rien dire sur un programme, car "il revient d'abord au pape de décider et d'annoncer lui-même un tel voyage". "Des préparatifs, des contacts, une visite des lieux ont été effectués", a-t-il seulement admis.
La visite pourrait être annoncée dans les semaines après Noël par le Vatican, selon un responsable sous couvert de l'anonymat.
Selon le Yediot, le calendrier de la visite n'est pas définitif et une délégation du Vatican s'est rendue cette semaine en Israël pour préparer la visite.
Au cours de son séjour en Israël, qui débutera le dimanche 25 mai au matin après une étape en Jordanie la veille, François rencontrera les chefs des communautés religieuses, le président Shimon Peres et le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
A Jérusalem, il visitera les lieux saints chrétiens, le mur des Lamentations et le mémorial de l'Holocauste de Yad Vachem. En revanche, contrairement aux papes précédents, il ne séjournera pas en Galilée, dans le nord d'Israël, où est situé notamment le lac de Tibériade et le mont des Béatitudes, relève le journal.
Le pape argentin devrait se rendre à Bethléem le 26 mai.
François a déjà été invité à se rendre sur les lieux saints du christianisme par le président Peres et le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas.
Evoquant la prochaine visite papale dans son message de Noël, mercredi, le patriarche latin (catholique) de Jérusalem, Mgr Fouad Twal a affirmé que François "a dans le coeur la Terre Sainte et le Moyen-Orient".
Le pape Jean-Paul II avait effectué un pèlerinage de six jours en Terre sainte en 2000. Benoît XVI lui était resté cinq jours en 2009, relève la presse israélienne.

http://www.lepoint.fr/societe/

jeudi 19 décembre 2013

Un prêtre sauve la vie d'un homme qui s'était immolé par le feu place Saint-Pierre à Rome

Un Italien quinquagénaire a mis le feu jeudi matin à ses vêtements sur la place Saint-Pierre à Rome, et était hospitalisé dans un état grave dans un hôpital romain, a indiqué le Vatican. L'homme de 51 ans, dont l'identité n'a pas été révélée et les motivations ne sont pas connues, a versé le contenu d'une petite bouteille d'un liquide inflammable sur ses vêtements et y mis le feu avec un briquet.
Un prêtre jésuite qui passait sur la place pour se rendre à son travail à la Curie a été le premier à lui porter secours. Il a jeté sur lui son manteau et sa veste pour tenter d'éteindre les flammes. Deux agents de l'Inspectorat général de la sécurité publique auprès du Vatican (organe de la police italienne), qui se trouvaient en patrouille, sont aussi arrivés avec un extincteur sur les lieux.

Une ambulance, appelée très rapidement par le Vatican, est intervenue pour emmener le désespéré dans un hôpital. Gravement brûlé sur la partie supérieure du corps, il a été d'abord hospitalisé à l'hôpital tout proche Santo Spirito, sur le quai du Tibre, puis transféré successivement dans un autre établissement où il pourra être mieux soigné. Près de l'endroit où l'homme a voulu s'immoler par le feu, un papier a été retrouvé, portant le numéro de téléphone de sa fille.
La justice italienne a ouvert une enquête sur cette tentative de suicide. L'homme est marié et est commerçant ambulant, selon le Vatican.

http://www.lindependant.fr/2013/12/19/un-pretre-sauve-la-vie-d-un-homme-qui-s-etait-immole-par-le-feu-place-saint-pierre-a-rome,1826538.php

Les Choristes du Vatican 2013 12 02

12'000 personnes en Suisse ont déjà répondu au sondage mondial lancé par le pape François. Les questions portent sur le partenariat, le mariage et la famille. Les résultats seront discutés lors d'un synode à Rome en automne 2014.
Une trace de ce sondage ici....LISEZ...

Le secrétaire général du synode nommé par le pape, Mgr Baldisseri, vient d'envoyer aux conférences épiscopales nationales du monde entier un document "à diffuser le plus largement possible parmi les fidèles, dans les paroisses", afin de préparer le synode des famille qui se tiendra dans un an (du 5 au 19 octobre 2014). Les résultats de ce sondage devront être retournés avant le 31 décembre 2013.
Le Pape profitera du prochain consistoire, qui se tiendra en février, pour écouter les avis des cardinaux du monde entier.
Andrea Tornielli souligne que la décision de François "d'écouter la voix des fidèles sur des thèmes aussi délicats est absolument inédite".
Mais il avertit toutefois que ce serait une erreur de croire que l'on aura une réponse définitive à l'issue du synode de 2014: la famille sera encore au coeur du synode ordinaire des évêques qui se tiendra en 2015.

Qu'on me permette un commentaire personnel: étant admis que la société "évolue" - et sous-entendu: l'Eglise doit l'accompagner -, il est difficile d'imaginer que l'on mobilise autant d'énergies pour entériner le statu-quo.
La consultation des fidèles, si elle n'est un alibi, évoque irrésistiblement (est-ce un bien pour l'Eglise?) la "démocratie participative" qui prétend interroger les citoyens d'un pays et s'informer de leurs désirs à travers des "Etats Généraux" et autres "Consultations Nationales"... où ce sont souvent les mêmes qui confisquent la parole, et au terme desquels, s'il n'a pas émergé de catastrophe, on a souvent le sentiment qu'on a créé une usine à gaz.

En attendant, la meilleure façon de juger à quel point les thèmes abordés sont "délicats" est encore de lire le questionnaire.
Il est disponible en italien sur le site Vatican Insider. J'imagine qu'on pourra aussi le trouver en français, et je traduis juste les points qui risquent de provoquer le plus de remous, c'est-à-dire le concubinage, les divorcés remariés, les couples de même sexe et le contrôle des naissances.

Certains diront (peut-être à juste titre) que ces problèmes existent, et que pratiquer la politique de l'autruche ne les résoudra pas.
Mais d'autres penseront, non sans raison qu'il faut prendre garde à l'effet "cheval de Troyes", permettant, à travers des cas particuliers certes dignes d'intérêt et de commisération, d'ouvrir des brèches par où les adversaires de l'Eglise, du dedans et du dehors, ébranleront la doctrine; et surtout qu'aborder des thèmes aussi explosifs, c'est donner des excuses (et même une légitimité) à ce que l'Eglise a toujours désigné comme péché.


http://www.lesobservateurs.ch/categorie/breves/

Monseigneur di Falco : Changer le genre de Dieu

creche 2013 à Lampaul Guimiliau

La cathédrale de Bayonne

mercredi 18 décembre 2013

Le Pape attire quatre fois plus que Benoît XVI

Plus de deux millions de personnes ont assisté à l'audience générale hebdomadaire du pape François depuis son élection en mars, soit quatre fois plus que n'avait rassemblé son prédécesseur Benoît XVI sur l'ensemble de l'année 2012.

Le Vatican a annoncé aujourd'hui avoir distribué un million 548.500 billets pour les 30 audiences générales du pape depuis son accession au trône de saint Pierre le 13 mars dernier.

Le chiffre réel est "beaucoup plus important", car aucun billet n'est demandé pour la partie arrière de la place Saint-Pierre et les rues adjacentes, précise le Vatican.

Ces zones, qui sont régulièrement remplies par la foule lors des audiences de François, peuvent contenir au moins 20.000 personnes.

Le Vatican n'a pas publié de chiffres comparatifs, mais selon des statistiques publiées en janvier dernier, 447.000 billets avaient au total été attribués l'an dernier pour les audiences générales de Benoît XVI.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/18/97001-20131218FILWWW00557-le-pape-attire-quatre-fois-plus-que-benoit-xvi.php

Monseigneur di Falco: "La clameur d'une jeunesse qui a perdu toute espérance"

Les Prêtres préparent un nouvel et ultime album

Le trio aux 1,7 million d'albums a repris le chemin des studios pour un ultime opus qui sortira au printemps avant une tournée d'adieux.


Leurs deux premiers albums Spiritus Dei et Gloria se sont écoulés à plus de 1,7 million d'exemplaires.  Ils furent le succès musical surprise des années 2010 et 2011. Les Prêtres n'ont pas encore tout dit. Après un an de silence,  Père Charles Troesch, Père Jean Michel Bardet et Joseph Dihn Nguyen préparent un troisième et dernier opus. Toujours accompagnés par Monseigneur Jean-Michel di Falco Léandri, à l'origine du groupe, le trio est entré en studio. L'album, dont on ne connait pas encore le nom, sortira au printemps  2014 avant une nouvelle, et dernière tournée dans toute la France.

Après le succès de Spiritus Dei, le groupe avait réitéré en 2011, pour répondre à la demande du public. Le troisième album sera celui des adieux. 

Financer la construction d'une église

Les trois hommes ont maintes fois expliqué qu'ils n'avaient jamais eu l'intention de faire une carrière dans la
musique.  En  2010,  Mgr Jean-Michel di Falco, évêque de Gap et d'Embrun cherchait comment financer la construction d'une église dans les Hautes-Alpes et l'équipement en informatique d'une école à Madagascar.

L'idée lui avait été suggérée par le chanteur Didier Barbelivien et par le succès du groupe irlandais "The Priests". Mgr di Falco a trouvé ses futures vedettes dans le clergé de son diocèse : Jean-Michel Bardet, curé des paroisses du centre de Gap, est également musicien. Charles Troesch, ordonné prêtre en 2009, a fait partie des "Petits chanteurs à la croix de bois". Dinh Nguyen Nguyen, revenu depuis à la vie civile, était séminariste lors de la création du groupe.
 

Le pape en Argentine en 2016

Le pape François a déclaré qu'il projetait de se rendre en Argentine en 2016 à l'occasion du bicentenaire de l'indépendance de son pays et d'un congrès eucharistique, ont annoncé les joueurs du club de football argentin de San Lorenzo à l'issue d'une audience qu'il leur a accordée mercredi matin.
"Il nous a dit qu'en 2016, il irait en Argentine", a déclaré à la presse Marcelo Tinelli, vice-président de cette équipe, qui est la favorite du pape argentin. Le pape a reçu pendant 35 minutes M. Tinelli et les joueurs du San Lorenzo, qui lui ont offert la coupe du championnat d'Argentine à peine gagnée.
 

La "popularité énorme" du pape devrait lui permettre de réformer l'église


La "popularité énorme" du pape devrait lui... par francetvinfo

Fin de période de deuil après le Typhon Haiyan aux Philippines

notre crèche 2013 guise (Claude Stephan)

mardi 17 décembre 2013

Le pape François sanctifie un jésuite français

Le pape François a déclaré saint aujourd'hui, le jour de son 77ème anniversaire, son modèle jésuite préféré, le Français Pierre Favre (1506-1546), originaire de Savoie et ami du fondateur de la compagnie de Jésus, Ignace de Loyola, a annoncé le Vatican.

Au cours d'une audience accordée au préfet de la Congrégation des causes des saints, le cardinal Angelo Amato, le pape a déclaré saint ce jésuite français sans qu'une cérémonie de canonisation soit nécessaire. Ce décret était attendu depuis plusieurs semaines mais il est ratifié, hasard ou non, le jour de l'anniversaire de Jorge Mario Bergoglio.

Pierre Favre est un des modèles du pape François, selon ses propres confidences. Il avait parcouru les routes d'Europe avant le Concile de Trente, allant à la rencontre de personnes de toutes conditions, y compris des adversaires, résistant à la montée de l'intolérance religieuse et tentant un oecuménisme avant la lettre avec les protestants.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/17/97001-20131217FILWWW00531-le-pape-francois-sanctifie-un-jesuite-francais.php

Chronique Mgr Jean Michel di Falco Léandri - une femme a dit la messe

Mgr Doré: L'Univers des cathédrales

Le pape François fête son anniversaire

Le pape François a fêté mardi ses 77 ans en compagnie de quatre sans-abri avec qui il a partagé son petit déjeuner. Sur Twitter, des milliers de fans lui ont souhaité un bon anniversaire.
"Buon compleanno Papa Francesco, tanti auguri @pontifex, feliz cumple Santità": les voeux de bon anniversaire ont fleuri sur les réseaux sociaux toute la matinée, durant laquelle le hashtag #papafrancesco a figuré parmi les dix sujets les plus commentés sur Twitter Italia.
Parmi ces messages, celui de la chanteuse italienne Laura Pausini, qui a twitté en espagnol - la langue maternelle de François - "Feliz cumpleaños Papa Francesco. Esta cancion es para ti", en lui dédiant l'une de ses chansons de Noël.
Dans l'après-midi, le pape a prévu de recevoir son équipe de football préférée, San Lorenzo, qui a remporté dimanche le titre de champion d'Argentine.
 

La Cathédrale de Reims et ses vitraux: visite en images

CRECHE 2013 - BREST

Toulouse. Les plus beaux chants de Noël avec le Chœur du Capitole

Le Chœur du Capitole prépare un beau concert de Noël pour le 21 décembre sous la direction d’Alfonso Caiani. Corelli et Vivaldi, des Christmas Carols sont à l’affiche.
Le Chœur du Capitole est le 21 septembre sur le devant de la scène à l’occasion d’un concert de Noël dirigé par son chef Alfonso Caiani. Œuvres classiques et Noëls traditionnels sont au programme. Chef du chœur depuis cinq ans, Alfonso Caiani grandit à Milan, sa ville natale. Formé au Conservatoire Verdi de la capitale de la Lombardie, il commence sa carrière en tant que chef du chœur d’enfants de la Scala, ensemble dont il continue à s’occuper. Il est également compositeur. Entretien.
Ce concert de Noël est-il une première pour vous et le Chœur du Capitole ?
Oui. C’est la première fois à Toulouse que je dirige un vrai concert de Noël à la tête du Chœur du Capitole. En Italie où j’ai grandi, au sein d’une famille catholique, Noël était la fête de l’année. Aujourd’hui, même si la religiosité est devenue pour moi plus universelle, Noël reste un moment important.
Musique italienne et noëls du nord de l’Europe sont au programme. Pourquoi ce choix ?
J’ai voulu à la fois marquer la période de Noël avec des œuvres très classiques comme le «Gloria» de Vivaldi ou la Pastorale (pour orchestre à cordes) de Corelli et des «Christmas Carols» (Chants de Noël) appartenant à la tradition populaire européenne. Le «Gloria» est souvent joué en Italie lors des concerts de Noël. Les «Christmas Carols» seront interprétés dans des versions harmonisées par David Willcocks, ancien directeur de la musique du King’s Collège de Cambridge. Ils sont accompagnés d’un ensemble de cuivres et de percussions de l’Orchestre national du Capitole, ainsi que d’un orgue. Les parties solistes sont assurées par quatre artistes du chœur : deux sopranos et deux altos.
Le chœur participe-t-il à la production du conte lyrique «Hänsel et Gretel» qui termine l’année 2013 ?
Non. C’est la Maîtrise du Capitole qui assure les représentations. Nous avons fortement voulu créer un chœur d’enfants avec Frédéric Chambert, le directeur artistique du Théâtre du Capitole. Quarante-huit enfants (répartis en deux distributions) participent à la production de «Hänsel et Gretel».
Qui sont les enfants recrutés pour la Maîtrise ?
Nous n’avons pas voulu recruter des enfants déjà musiciens. Les auditions ont été ouvertes à tous les quartiers de la ville. La musique devait s’adresser à tous. Nous n’avons donc pas demandé aux enfants d’avoir une formation musicale. J’ai axé mes auditions sur la voix. Nous avons ainsi découvert qu’il existait de belles voix dans tous les secteurs de Toulouse. Les enfants répètent deux fois par semaine de 17 h 30 à 19 heures dans la salle du Chœur du Capitole, rue Roquelaine. Notre désir est de faire intervenir le chœur d’enfants dans les opéras où il est demandé et pendant les concerts du chœur.
L’an dernier, le chœur s’est magistralement illustré dans «Rienzi» de Wagner. Avez-vous vu le DVD qui vient de sortir ?
Oui. Il est très bien fait. Le chœur y occupe le rôle principal. La mise en scène est superbe.

Théâtre du Capitole (place du Capitole) samedi 21 décembre à 20 heures Tarifs : 10 € à 20 €. Tél. 05 61 63 13 13.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/12/17/1776850-toulouse-plus-beaux-chants-noel-choeur-capitole.html

lundi 16 décembre 2013

Visite de la cathédrale Notre-Dame de Paris

Interview Mgr Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques

"A Noël, retrouvons le goût d'espérer en l'homme" par Mgr Le Boulc'h

Pour la première fois, chers habitants de La Manche, il m'est donné, en tant qu'évêque, de vous souhaiter un beau et joyeux Noël !

Je le fais en étant conscient de la rudesse des temps. Une crise profonde a atteint notre pays. Si tous ne sont pas touchés, - heureusement, il faut le souligner, des secteurs de notre région se portent bien - l'inquiétude et le découragement gagnent pourtant les esprits. Beaucoup souffrent dans leur vie économique, sociale ou familiale.

Cette incertitude du présent face à l'avenir pourrait conduire à refuser d'entrer dans la joie de Noël : à quoi bon célébrer la fête si l'angoisse de la précarité mine les esprits et continue d'alimenter l'exclusion et le repli sur soi ?

J'ose croire paradoxalement que dans notre contexte la fête de Noël se fait plus urgente encore. Noël 2013 s'habille de pauvreté, et c'est alors qu'il invite à entrer plus profondément dans ce qu'il nous donne.

« Voilà le signe qui vous est donné » annoncent les anges aux bergers dans l'évangile : « Vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire » ! Ce n'est que cela le signe de l'amour de Dieu. Il y a de quoi être déconcerté, car il n'y a rien ici de prodigieux, de spectaculaire ou de surpuissant ! Dieu prend le visage d'un enfant avec sa fragilité et sa pauvreté et cela change quoi ?

Puisque Dieu devient un enfant, c'est que l'homme est aimé de Dieu. C'est que Dieu a jugé digne de lui faire le cadeau de toute son estime, plus encore de tout ce qu'il est.

Puisque Dieu se donne en l'enfant Jésus, c'est qu'il espère beaucoup de lui. C'est qu'il croit que cet enfant est capable de recevoir l'amour de Dieu en lui, et de trouver
grâce à lui une extraordinaire qualité d'être.

 Puisqu'à Noël Dieu a fait choix de l'homme, les hommes eux aussi sont appelés à faire le choix de l'homme. C'est pourquoi ils ne peuvent se résigner à ce que l'homme soit rabaissé, dévalué, défiguré. Tous sont appelés à témoigner d'un infini respect d'amour pour tout homme à commencer par le plus petit. Et Dieu sait qu'il y a beaucoup à faire !

Puisque Dieu a mis son
espérance en l'homme, les hommes sont appelés à espérer en l'homme. Or, souvent, nous espérons trop peu pour nos vies, un pauvre idéal de jouissance et de consommation et de compte en banque. Un idéal pas à la hauteur de l'homme ! Dieu espère bien plus de nous : pas moins qu'une existence transfigurée par le don de l'amour.

Qu'en ce Noël 2013, nous soyons de ceux et celles qui,
grâce à Dieu, retrouvent le goût d'aimer l'homme et d'espérer en lui.

Joyeux et saint Noël pour tous !

Mgr Laurent Le Boulc'h
Evêque de Coutances et Avranches

http://www.eglise.catholique.fr/foi-et-vie-chretienne/la-celebration-de-la-foi/les-grandes-fetes-chretiennes/noel/eclairages/

Mgr Barbarin, une prière universelle n'est pas un acte politique

Le pape François très attendu en Israël

"Je viendrai ! Je viendrai !" a répondu le pape François lors de son entretien au Vatican, avec le président de la Knesset, le Parlement israélien, en septembre dernier. Et lorsque l'agence de presse italienne Ansa a cité un tweet d'un journaliste de CNN annonçant que le pape François se rendrait en Israël les 25 et 26 mai prochains, les responsables israéliens ont exprimé leur vive satisfaction. Un des objectifs de la récente visite à Rome de Benyamin Netanyahou aurait été de préparer la visite pontificale.
À l'origine de l'enthousiasme israélien, il y a les nombreux témoignages sur la proximité de longue date du nouveau pape avec les juifs. À commencer par sa grande amitié avec le président du séminaire rabbinique de Buenos Aires, le rabbin Abraham Skorka. Un lien étroit qui a commencé à la fin des années 90 par une blague sur leur sport préféré, le football, puis par des repas et des prières partagés. En 2010, un livre sort portant leurs deux signatures, Sobre el Cielo y la Tierra (sur le Ciel et la Terre). Un dialogue entre deux hommes profondément ancrés dans leur foi respective, qui, à partir de leur propre perspective, investissent une trentaine de grandes questions religieuses. Dans une interview réalisée peu après l'accession de son ami au trône de saint Pierre, le rabbin Skorka a eu ces mots : "Il fait ce qu'il dit. Il exprime ce qu'il pense et ce qu'il ressent d'une façon très directe et très claire. C'est une personne profondément respectueuse de l'autre. Très simple et d'une incroyable hauteur spirituelle."
Une vision partagée par de nombreuses personnalités juives en Argentine et ailleurs. À Buenos Aires, qui compte la plus importante communauté juive d'Amérique latine, tout le monde se souvient de sa profonde solidarité - à l'époque, il n'était encore que l'archevêque Jorge Mario Bergoglio - à la suite de l'attentat contre le centre juif d'Amia, qui avait tué 85 personnes et fait de nombreux blessés en 1994.

Stimuler le tourisme chrétien en Terre sainte

Peu après son élection, dans des lettres adressées au grand rabbin de Rome, ainsi qu'aux deux grands rabbins d'Israël, le cardinal devenu pape a réitéré sa volonté de poursuivre l'approfondissement des relations entre juifs et catholiques. Et lors de la cérémonie d'intronisation, on a pu voir aux premiers rangs des invités plusieurs dirigeants juifs italiens, argentins et américains. En novembre dernier, nouvel engagement à nourrir les liens entre juifs et catholiques. Cette fois dans un document religieux de plus de 200 pages, Evangelii gaudium (La joie de l'Évangile, éditions Artège), qui précise sa vision de l'Église catholique et de sa mission. Tout en se félicitant de l'état actuel des relations judéo-catholiques et en déplorant les persécutions et actes contre les juifs passés et présents, le souverain pontife écrit : "Le dialogue et l'amitié avec les enfants d'Israël font partie de la vie des disciples de Jésus..."
Mais à Jérusalem, la prochaine visite pontificale fait naître un autre espoir, plus terrestre cette fois : celui de voir, comme lors du voyage en Terre sainte de Benoît XVI, en 2009, un pic du tourisme chrétien. Depuis trois ans, on constate une très nette embellie dans ce domaine. En 2012, sur les 2,8 millions de visiteurs qui se sont rendus en Israël, près de 52 % se définissaient comme chrétiens, dont 26 % de catholiques, alors que 30 % affirmaient être des pèlerins. Conscient de l'enjeu, le ministère du Tourisme n'a pas ménagé ses efforts pour restaurer et développer de nombreux sites particulièrement prisés par ces visiteurs, comme la région du lac de Tibériade, celle de la mer Morte ou encore Nazareth. En termes financiers, ce sont plus de 15 millions d'euros qui ont été investis. Déjà, pour ce Noël 2013, on s'attend en Israël à l'arrivée de plus de 70 000 touristes, dont 25 000 pèlerins. Beaucoup devraient également se rendre par cars entiers à Bethléem, en territoire palestinien. La ville de la Nativité pourrait avoir accueilli 2 millions de visiteurs à la fin de 2013, soit près du double par rapport à l'année précédente.

http://www.lepoint.fr/monde/le-pape-francois-tres-attendu-en-israel-16-12-2013-1769967_24.php

Monseigneur di Falco : "L'honnêteté paye"

Crèche Carpentras Noël 2013

dimanche 15 décembre 2013

Une communauté pour la paix à Sainte-Mère-Église

Trois religieuses de congrégations et de nationalités différentes vivent ensemble à Sainte-Mère-Église (14). Atypique, la communauté de Notre-Dame de la paix œuvre pour promouvoir la réconciliation entre les peuples et la paix intérieure auprès de tous ceux qui visitent la région très marquée par la Seconde Guerre mondiale.
 
« Nous sommes, au cœur de Sainte-Mère-Église, premier village libéré par les Alliés le 6 juin 1944, une présence au service de l'éducation à la paix et à la réconciliation », indique sœur Theresita. Cette religieuse allemande de 57 ans, de la congrégation de sainte Marie-Madeleine Postel, a rejoint la France il y a deux ans. Elle vit, depuis le 11 mars 2012 en communauté avec sœur Anne-Françoise, 69 ans, religieuse de Notre-Dame du Mont Carmel, et Sœur Simone, 76 ans, religieuse de Sainte-Marie de Torfou, dans une maison située juste derrière l'église du village. « Mgr Stanislas Lalanne [alors évêque de Coutances et Avranches] a souhaité créer ici un pôle missionnaire et spirituel. Il a fondé la communauté de Notre-Dame de la paix en inter-congrégation et internationale. Réunir les nationalités ennemies et alliées d'hier est un symbole très fort. Quelle idée merveilleuse ! Mais nous recherchons toujours une sœur américaine », poursuit sœur Theresita.

La communauté prie chaque jour les vêpres à 17h, à l'église du village. Elle participe aussi à l'animation liturgique de la
paroisse. Pendant la période touristique, de Pâques à la Toussaint, les sœurs proposent des temps de réflexion. Tableaux et livres d'or, mis à la disposition des passants, se couvrent vite de mots qui évoquent la paix. Plus de 5000 dépliants avec quelques références bibliques en cinq langues, ainsi que des signets ont déjà été diffusés. Des coloriages de colombes de la paix sont proposés aux enfants. Ils peuvent aussi imaginer où la colombe va s'envoler et à qui elle va porter son message de paix. D'autres cartes prolongent la réflexion sur des modes ludiques. « Les gens écrivent beaucoup, nous trouvons des messages dans toutes les langues ! Notre proposition aide chacun à découvrir qu'il peut aussi cultiver la paix en lui-même », relève sœur Theresita. La communauté propose également des animations dédiées aux groupes scolaires ou mouvements de jeunes. Pour accueillir davantage de groupes, les religieuses projettent de réhabiliter la grange qui jouxte la maison communautaire. Un appel aux dons est lancé !
 

Les différences ne sont pas une menace

« Les habitants sont visiblement contents de nous avoir parmi eux. Nous sommes accueillies à bras ouverts », reprend sœur Theresita. Une surprise a été organisée pour fêter la première année de présence des sœurs. Un olivier leur a été offert. En retour, la communauté a décidé de célébrer la plantation du bel arbre : en octobre dernier, 250 personnes se sont rassemblées dans leur jardin ! « Pour moi, ce n'est pas toujours si simple d'être ici en tant qu'Allemande. J'essaie d'aider à guérir les blessures pour tisser des liens d'amitiés et fortifier la compréhension entre les peuples », confie sœur Theresita. Elle souligne : « L'Église nous invite à nous réconcilier avec nous-mêmes, avec Dieu et avec les autres. Il nous faut apprendre à nous aimer nous-mêmes en vérité et savoir nous sommes aimés tels que nous sommes. À partir de là, nous pouvons accepter d'aimer les autres et découvrir que les différences ne sont pas une menace mais un enrichissement ! »